Campagne glyphosate France annonce le classement sans suite de 5400 plaintes
Le | Environnement-agroecologie
Lancée au printemps 2018, la « Campagne glyphosate » s’était donnée pour but d’inciter les citoyens à faire analyser leurs urines, afin de vérifier si des traces de la molécule s’y trouvaient. La démarche, qui avait fait couler beaucoup d’encre, avait ainsi donné naissance au phénomène des « pisseurs volontaires ». Plus de cinq ans plus tard, la structure coordonnant les actions menée dans le cadre de cette campagne a annoncé, le 15 octobre, que près de 5400 plaintes, déposées sur la base de 6850 analyses d’urine, avaient été classées sans suite. Une prise de parole qui intervient alors que le renouvellement de l’homologation du glyphosate, à l’échelle européenne, est en cours de discussion. Dans son communiqué, « Campagne glyphosate France » assure étudier actuellement « tous les recours juridiques pour continuer de porter ces plaintes » et « faire annuler toutes décisions visant à ré-autoriser des produits à base de glyphosate ».