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Quatre organisations agricoles exigent « l’arrêt immédiat des discussions » sur le Mercosur

Le | Environnement-agroecologie

Lors de la visite du président brésilien en France, en juin dernier, plusieurs organisations agricoles avaient appelé Emmanuel Macron à faire preuve de fermeté sur le sujet du Mercosur. Dans une lettre ouverte en date du 29 novembre, adressée au président de la République, les responsables d'Interbev, Intercéréales, Anvol et l’AIBS (1) ont repris la plume. Ils y constatent que « la Commission européenne continue de faire fi [du] non de la France », exprimé en février dernier lors de la visite d’Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture, ou dans une résolution de l’Assemblée nationale, adoptée en juin. Dans la ligne de mire des quatre signataires : la proposition faite par Bruxelles, aux États du Mercosur, d’un addendum environnemental, ou des appels répétés des représentants de la Commission en faveur de la ratification de l’accord de libre échange. « Le calendrier semble même fixé : l’annonce pourrait intervenir d’ici au 7 décembre, à l’occasion d’un sommet du Mercosur », assure la lettre ouverte, soit en parallèle de la Cop28. « Si, comme nous le croyons, la voix de la France pèse encore à Bruxelles, vous devez exiger l’arrêt immédiat des discussions telles qu’engagées en vue de la ratification de l’accord », concluent les quatre organisations, à l’adresse du président.


(1) Association interprofessionnelle de la betterave et du sucre