Christophe Grison, président de Valfrance - « Séparer conseil/vente pourrait être contre-productif »
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« La séparation du conseil et de la vente des pesticides n'aboutira pas à une réduction des quantités utilisées », estime Christophe Grison, contacté par Référence-appro. Pire, le président de la coopérative Valfrance estime que cette mesure peut avoir des conséquences contre-productives. « Destructurer le système, c'est prendre des risques des deux côtés : un conseil potentiellement moins pertinent, et des circuits de commercialisation moins maîtrisés. » Christophe Grison évoque le risque de prolifération de produits low-cost, voire de contrefaçons, moins chers et qu'il est tentant d'utiliser à plus hautes doses. Enfin, il affirme que le système des CEPP, dont le maintien est prévu, « perd toute pertinence si les activités sont séparées. »