« En Europe, des règles uniques pour un marché unique », Christiane Lambert, FNSEA

Renouvellement des générations, féminisation du secteur, triste anniversaire du déclenchement de la guerre en Ukraine, solidarité, défi climatique, numérique… Une liste, non-exhaustive, des sujets que Christiane Lambert a cité le 21 février, lors d’un point presse organisé par la FNSEA en amont du Salon de l’agriculture. Mais s’il y a un message fort que la présidente du syndicat entend faire passer lors de la manifestation, du 25 février au 5 mars, c’est le suivant : « En Europe, nous voulons des règles uniques pour un marché unique. Nous le répéterons aux élus et membres du Gouvernement que nous rencontrerons. » Une manière de rebondir sur les décisions franco-françaises en matière de phytosanitaires. « D’autres exploitants d’Europe continueront d’utiliser le S-métolachlore quand cette molécule sera interdite aux Français, déplore la présidente de la FNSEA. Les règles ne sont pas les mêmes concernant les néonicotinoïdes, mais aussi sur l’utilisation des eaux usées, ou sur le stockage d’eau. À l’heure où la souveraineté alimentaire devient un leitmotiv, nous importons de plus en plus sous l’effet de cette distorsion de concurrence. »

La FNSEA a lancé une pétition pour dénoncer cette tendance, intitulée « Tout va disparaître  ». Elle espère rassembler 100 000 signatures d’ici à la fin du Salon de l’agriculture.