François Burgaud, directeur des relations extérieures du Gnis - « En matière de sélection variétale, la concentration est toujours vue comme une perte »
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Le monde des semences pourrait-il être le théâtre de rapprochements et de fusions, comme l’a été ces derniers mois celui des produits phytosanitaires ? Interrogé par Référence Appro à ce sujet lors de la conférence de presse annuelle du Gnis, le 10 janvier, François Burgaud, directeur des relations extérieures du Gnis, a estimé cette hypothèse peu probable : « En matière de sélection variétale, la concentration est toujours vue comme une perte. La tendance est plutôt à la valorisation des circuits courts et il n’est donc pas illogique de voir le nombre de producteurs de semences légèrement augmenter. Notre plan de filière prévoit ainsi de mieux nous adapter aux petits opérateurs », a-t-il expliqué. Avant de préciser : « La nature même de notre produit, agricole et devant passer par le champ, empêche toute concentration excessive. »