Pour Olivier Véran, un renouvellement pour dix ans ne permettra pas de sortir du glyphosate si une alternative émerge
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À l’issue du conseil des ministres du 11 octobre, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a été interrogé (à 27'30 sur cette vidéo) sur la position de la France concernant le glyphosate. Les États membres doivent étudier la proposition de la Commission, à savoir glyphosate-la-commission-propose-un-renouvellement-pour-10-ans/" target="_blank" rel="noopener">un renouvellement de l’autorisation de la molécule pour 10 ans, les 12 et 13 octobre, en Comité permanent des végétaux (Scopaff). « À cette heure, des négociations sont encore en cours, et la France pèse de tout son poids pour que la copie européenne puisse tenir compte de sa position », a-t-il répondu.
Dès l’annonce de la proposition de Bruxelles, le ministère de l’Agriculture avait fait savoir son insatisfaction. « Nous voulons sortir du glyphosate, et que cette sortie soit effective dès lors qu’il existe une alternative », a ajouté Olivier Véran, sous-entendant que si une telle alternative émergeait dans les dix ans, la proposition de Bruxelles ralentirait l’adoption de cette alternative. Une déclaration qui suggère que la France penche pour un renouvellement moins long.
Olivier Véran a refusé de préciser si la France irait jusqu’à s’opposer à la proposition actuelle de la Commission, si ses remarques n’étaient pas prises en compte.