« Prendre les devants pour informer les consommateurs sur le biocontrôle » - Audrey Ossard, Bayer
Le | Ils-l-ont-dit
Au-delà de l’accompagnement des utilisateurs, l’acceptation par la société civile soulève des interrogations, au point d’interpeller les pouvoirs publics : « Appliquer du biocontrôle, revient à sortir aussi le pulvérisateur avec bien plus de passages, a souligné Audrey Ossard, chef marché chez Bayer. Comment vont réagir les riverains ? Et comment vont être perçus les produits qui contiennent des micro-organismes ? ». Autant de questions posées le 1er octobre lors du colloque organisé à Paris, par la firme, sur ce thème. Les bactéries par exemple peuvent faire peur. L’ingénieure suggère de prendre les devants, via une campagne de communication forte portée par le ministère de l’Agriculture sur les média TV.
Audrey Ossard soutient également l’idée d’une expérimentation, avant toute demande d’AMM, sur trois ans avec des agriculteurs, des distributeurs, « pour travailler ces produits en mode projet et sur de grandes parcelles. »