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Thomas Gauthier, Usipa - « Il faut reprioriser en urgence le fret ferroviaire »

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Le message délivré le 13 avril par l’Usipa (l’union des syndicats des industries des produits amylacés et de leurs dérivés) confirme ce que nous évoquions en Une la semaine passée« Si les grèves continuent et que des mesures exceptionnelles ne sont pas prises pour assurer ce fret, le surcoût pour nos usines va devenir insupportable. D’ici la mi-mai certains sites pourraient subir des interruptions de production, ce qui est inacceptable ! », précise Thomas Gauthier, délégué général du syndicat. Les usines amidonnières fonctionnent toute l’année en flux tendu. Elles ont entre une et trois semaines de stock. Avec environ 60 % des trains n’arrivant pas à destination depuis le début de la grève, l’USIPA constate que les stocks de ses adhérents baissent de jour en jour. Le surcoût est estimé à 15 €/t transportée.