La CAPL inaugure Perles d’Anjou (49)
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Présenté comme le projet phare de la CAPL ces dernières années, le site Perles d’Anjou a été inauguré le 19 septembre 2024 à Longué-Jumelles (Maine-et-Loire). Il traitera et valorisera des graines sans gluten pour l’alimentation humaine.
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De gauche à droite : Sébastien Beauvallet, directeur céréales de la CAPL, Christian Blet, président de la CAPL et Jérome Lemasson, directeur général de la CAPL[/caption]
La Coopérative agricole des Pays-de-la-Loire (CAPL) a inauguré Perles d’Anjou, un site industriel consacré à la valorisation de graines sans gluten destinées à l’alimentation humaine, le 19 septembre 2024, à Longué-Jumelles (Maine-et-Loire).
7 500 tonnes dès la première campagne
« La production des graines »Perles d’Anjou« est une solution de diversification pour l’assolement et l’amélioration de la vie de nos sols », indique Christian Blet, président de la CAPL. Quinoa, pois chiches, lentilles, millet, sarrasin, sorgho blanc, chia et lin sont les principales graines travaillées à Perles d’Anjou. 7 500 tonnes devraient être réceptionnées pour cette première campagne agricole.
Service de prestation
Ce site peut réceptionner, trier, stocker et emballer jusqu’à 25 000 tonnes de graines bio et non bio. Il peut conserver 3 000 tonnes de graines brutes, auxquelles s’ajoutent 2 000 tonnes à Brissac (Maine-et-Loire), qui reste un site de stockage, soit une capacité totale de 5 000 tonnes. « Nous ne nous interdisons pas non plus de répondre à une demande de prestation de valorisation de la graine, qu’elle vienne d’Anjou ou d’ailleurs », indique Sébastien Beauvallet, directeur des activités céréales.
Objectif : 15 à 20 % des surfaces cultivées à la CAPL
La production de graines sans gluten représente 9 % des surfaces agricoles de la coopérative, soit 5000 hectares, 10 % en volume des cultures bio, et 7 % du volume des cultures conventionnelles. « Ce marché, qui a crû de 20 % en cinq ans, pourrait atteindre 15 % à 20 % des surfaces cultivées à moyen terme, soit entre 75 000 et 10 000 hectares », indique la CAPL.
Le site s’étend sur 2,5 hectares d’un terrain de 7 hectares et est entouré d’une zone réservée à l’éco-pâturage.
Neuf personnes travaillent actuellement sur les sites de Brissac et de Perles d’Anjou. Cet effectif devrait augmenter à 15 personnes à terme.
Investissement de 16 M€
Ce projet représente un investissement de 16 M€, financé à hauteur de 48 % par Alter éco, l’agence de développement économique du département du Maine-et-Loire. Les 52 % restants sont couverts par des subventions publiques, des fonds interprofessionnels, des contributions propres et du financement participatif via une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) lancée en 2023. « Nous avons fait ce choix audacieux de créer une SCIC. Dès la première année, les particuliers, majoritaires à 60 %, ont investi à hauteur de 1 M€. Cet engouement nous réjouit et nous espérons atteindre les 2 M€ d’ici 5 ans », indique Jérôme Lemasson, directeur général de la CAPL.