Adama France : « Prendre 2 à 3 points de marché » à horizon 2030, Romain Tranquart, dir. commercial

Un chiffre d’affaires passé de 120 à 140 M€, une part de marché augmentée de 2 %, 35 produits lancés (dont six biosolutions), 50 M€ investis sur le périmètre national : telles sont certaines des évolutions commerciales d’Adama France depuis le lancement de la marque en 2014 et présentées par l’équipe dirigeante, à Paris, le 9 décembre 2024.

« Nous avons embauché une dizaine de collaborateurs et une quinzaine de services ont été développés sur l’ensemble de nos cultures stratégiques que sont les céréales, la betterave, la vigne, le tournesol et l’arboriculture, etc. », indique également Romain Tranquart, directeur commercial d’Adama France. Ce dernier souligne une organisation logistique « largement bousculée avec la Covid ». « Nous avons développé une plateforme de formulation en Espagne qui nous permet de raccourcir les délais d’approvisionnement, venant principalement d’Israël, et gagner quelques jours de réactivité », déclare-t-il.

20 nouveaux produits commercialisés d’ici à 5 ans

D’ici à 2030, Adama France ambitionne de « prendre deux à trois points de points de marché », pour arriver à une « ligne de flottaison » aux alentours de 10 % du marché français. Pour ce faire, la société fixe à quatre ans son retour sur la culture du maïs, avec le lancement d’une nouvelle gamme d’herbicides. Sa future solution de biocontrôle anti-limaces, dont Adama déposera une demande d’homologation à l’échelle européenne, devrait être commercialisée, en France, à partir de 2026.

Au total, Adama France prévoit de commercialiser 20 nouveaux produits dans les cinq prochaines années, dont neuf matières actives inédites. La société dispose actuellement d’un portefeuille de 40 matières actives, contre 300 dans le reste du monde.