Semae : 2 M€ consacrés aux méthodes alternatives de biocontrôle et de surveillance des productions
Le | Semences & plants
Semae, l’interprofession des semences et plants, a organisé une journée d’informations et d’échanges consacrée aux ambitions et stratégies autour des semences et plants biologiques, le 28/11/2024. L’évènement s’est tenu au sein de l’entreprise Ubios (Union bio semences), à Maisse (Essonne).
Semae, l’interprofession des semences et plants, a organisé une journée d’informations et d’échanges consacrée aux ambitions et stratégies autour des semences et plants biologiques, le 28 novembre 2024. L’évènement s’est tenu au sein de l’entreprise Ubios (Union bio semences), à Maisse (Essonne).
« La filière semences et plants s’organise pour répondre à l’objectif européen de proposer des semences bio pour toutes les espèces végétales cultivées en agriculture biologique à l’horizon 2036. À cette fin, la filière poursuit ses travaux pour développer une production de semences bio adaptées à la réglementation et anticipe sur le calendrier de passage des différentes espèces sous le statut « hors dérogation », permettant ainsi de faire diminuer le nombre de dérogations en amont et d’asseoir une production durable de semences biologiques », indique Semae à la suite de cette journée.
Un travail initié avec la DQCO
L’interprofession annonce investir dans divers projets relatifs aux techniques de production alternatives adaptées au bio sur de nombreuses espèces, mais aussi à l’étude des marchés, à la prospective et diffusion de l’information aux acteurs, et à la communication. Elle consacre ainsi « plus des deux tiers » de son budget technique (environ 2 M€) pour l’étude de méthode alternative de biocontrôle ou de surveillance des productions.
L’interprofession développe également des outils de connaissance de la production pour s’assurer de l’adéquation entre le disponible et le statut réglementaire des espèces (dérogation possible, hors dérogation). « Les opérateurs ont accès aux espèces et variétés demandées en dérogation, ce qui permet d’orienter la production et de répondre au besoin du marché », déclare Semae. Enfin, un travail est initié par l’interprofession avec la Direction de la qualité et du contrôle officiel (DQCO) pour récupérer l’information sur les hectares en multiplication dans d’autres pays d’Europe.