100 millions d’euros pour Ecophyto 2018 en 2011
Le
Le budget accompagnant la mise en place du plan Ecophyto 2018 est alimenté par trois sources : le budget de l’État, le co-financement des partenaires et une fraction de la redevance pour pollution diffuse, collectée par les agences de l’eau à partir de ventes de phytosanitaires. Cette partie, ensuite répartie par l’Onema en fonction d’une fourchette fixée pour chaque action par le ministère de l’Agriculture (cf graphique ci-après), constitue environ 40 % du budget total. Compte tenu d’une estimation de la contribution de la redevance pour pollution diffuse de 42 millions d’euros en 2011, le budget d’Ecophyto 2018 devrait atteindre quelque 100 millions d’euros sur l’année en cours.
Les structures de l’Etat participent via la mise en place d’opérations comme Certiphyto ou encore les Bulletins de santé du végétal. La coordination des axes au niveau national et régional mobilise par ailleurs 32 équivalents temps plein au sein de la DGAL. C.D.
Graphique : Programmation financière 2009 et 2010
La deuxième source de financement passe donc par une en fonction d’une fourchette fixée pour chacun des axes du plan Ecophyto 2018 par le ministère de l’Agriculture. Ce budget est passé de 9,9 millions d’euros en 2009 à 21,2 ME en 2010. Il devrait atteindre 42 ME en 2010. Difficile d’estimer au-delà sa progression, puisqu’elle dépend du montant et de l’assise de la taxe qui peut évoluer d’une loi de finances à l’autre. Les fonds correspondent pour l’essentiel à des postes d’accompagnement en région, dont bénéficient pour l’instant surtout les chambres d’agriculture. Ils sont fixés pour chacun des objectifs du plan Ecophyto 2018 par le ministère de l’Agriculture.
Troisième source, enfin les contributions des partenaires. Ils passent notamment par la mobilisation des fonds de formation pour le Certiphyto (Vivéa, Faféo…).
Graphique : prévision 2011 - répartition de l’attribution de la redevance pour pollution diffuse - Vote en CA de l’Onema.