35 millions d’euros pour amorcer le plan performance énergétique
Le
Le plan performance énergétique des exploitations agricoles 2009-2013, présenté le 3 février par les trois ministères impliqués, traduit l’objectif du Grenelle d’ « atteindre un taux de 30 % d’exploitations agricoles à faible dépendance d’ici à 2013 ». Ce plan est épaulé par six partenaires (Ademe, GDF-Suez, EDF/APCA, FNCuma, Cristal Union et Sofiproteol), qui ont très officiellement signé le 3 février autant de conventions, chacune complétant la mise de départ du gouvernement.
Les fonds européens seront aussi sollicités. 5 millions d’euros sur les caisses du ministère, 30 millions via le plan de relance de l’économie sont destinés à amorcer les premières actions sur 2009. Les fonds européens seront aussi sollicités ainsi que ceux des collectivités locales. Restera à tenir les objectifs : 100 000 diagnostics sur cinq ans, cela suppose tout de même une belle mobilisation. La mise en place des actions correctives ou de production constituent aussi un joli défi. Un des volets de l’éco-croissance ? C.D.
Photo : Présentation du plan énergie le 3 février par Michel Barnier. A droite, trois des six partenaires du plan.
- Les consommations indirectes (aliments du bétail et engrais) constituent 60 % de la consommation totale de l’agriculture. Le plan performance énergétique accorde de ce fait une importance particulière à la réduction des engrais azotés, tout en conservant les potentiels de production. Il fixe comme actions prioritaires la poursuite de l’amélioration des méthodes et outils de pilotage des cultures, l’introduction de légumineuses dans les rotations, le retour au sol des déchets organiques et une valorisation agronomique de l’apport fertilisant.
-Le diagnostic
Un guichet unique dans chaque direction départementale de l’Agriculture pour un financement à hauteur de 40 % du coût du diagnostic, plafonné à 500 euros ; 50 % pour les jeunes agriculteurs ; + 10 % pour les exploitations situées dans les zones à handicaps.
Le diagnostic visera à dégager les pratiques plus économes en énergie (machines agricoles adaptées à la réalité de l’exploitation, de choix des cultures moins gourmandes en énergie et engrais azotés) ; à choisir les équipements les plus économes, y compris pour les bâtiments et à déterminer éventuellement les possibilités de production d’énergie renouvelable.
.