67e JTIC : les attentes sociétales sont entendues
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Responsabilité sociétale des entreprises, gluten, graines alternatives… les 67e journées techniques de la meunerie et des industries céréalières (JTIC) étaient l'occasion pour les professionnels de la filière de faire le point sur les nouvelles attentes du consommateur. Au-delà de ces thématiques abordées en conférences, l'événement a permis aux 127 exposants rassemblés à Paris les 9 et 10 novembre de présenter leurs actions et actualités respectives. La plupart des coopératives, meuniers, laboratoires et semenciers présents estimaient avoir réussi à sécuriser leur activité, malgré le contexte défavorable de 2016.
Agri-éthique, qui poursuit sa démarche de contractualisation avec fixation du prix du blé pour trois ans, annonçait la mise en place d'une Charte comportant des obligations pour chaque acteur de la filière. Encore expérimentale, cette charte sera certifiée par Certipaq puis mise en œuvre courant 2017. La société, qui travaille actuellement avec une dizaine de coopératives et avec une quinzaine de meuneries, envisage d'élargir son dispositif de contractualisation aux filières du vin, du lait et du beurre.
De son côté, Syngenta souhaitait mettre en avant la qualité des variétés proposées pour la meunerie. « Malgré le contexte difficile, nous sommes satisfaits du déroulement de la campagne », déclarait Olivier Borde, responsable développement et marketing du groupe. « Cela fait quelques années que nos variétés Syllon et Triomph confirment leur potentiel en rendement. Si c'est encore le cas cette année, elles entreront dans le top 10 des variétés multipliées. » Olivier Borde insistait également sur le positionnement de leader de Syngenta sur le marché de blé de force, notamment avec les variétés Bologna, Tiepolo et Antonius.
La mauvaise récolte de 2016 n'a pas non plus freiné le développement du laboratoire d'analyse agroalimentaire Phytocontrol, dont le réseau se densifie en France avec la création d'une agence à Marseille. « Côté technique, nous avons étendu le pool OGM et mycotoxines. Nous avons aussi développé la partie allergène », signalait Pierre Bourlès, directeur des agences régionales.