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Agri-éthique affiche de grandes ambitions

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Le 25 janvier se tenaient, en visio, les « Rencontres de l’équitable français ». L’occasion pour Agri-éthique, le 1er acteur du marché équitable français, de dresser le bilan de l’année écoulée.

Agri-éthique affiche de grandes ambitions
Agri-éthique affiche de grandes ambitions

Huit ans après son lancement, le label Agri-éthique se porte bien. Son directeur général Ludovic Brindejonc a dressé un bilan positif de la démarche, lors des « Rencontres de l’équitable français », le 25 janvier en visioconférence. « Avec 2760 acteurs engagés, 1640 exploitations, 24 collectifs de producteurs dont Cavac, Agribio Union, Terrena, la CAPL… le label Agri-éthique s’affiche aujourd’hui sur 325 produits, répartis au sein de 34 filières : du pain au lait en passant par la charcuterie, le miel, les œufs, les fruits ou les légumineuses. 22 % de ces productions sont conduites en bio. » En 2020, le chiffre d’affaires d’Agri-éthique est de 347 M€, « soit près de 54 % du marché équitable français », précise-t-il. 36 % des références sont distribuées via la GMS. La plus grande partie l’étant via les boulangeries, les fromageries ou autres épiceries.

60 dossiers dans les tiroirs

Ludovic Brindejonc confie qu’« une soixantaine de dossiers sont actuellement dans les tiroirs. Les projets ne manquent pas ! Pour 2022, plusieurs lancements sont d’ores et déjà prévus, notamment dans la filière blé/farine/pain. Parmi eux, « l’Atelier papilles » avec la CAPL (49) via 25 points de vente, l’ « Apéro folies » pour la vente de préfou avec Cavac mais aussi une vente de pâtes prêtes à cuire via « Crousti pâtes ».

Un stand de 70 m2 au Sia

Le label souhaite accélérer la communication pour mieux faire connaître la démarche. Parmi les actions programmées dans les mois à venir, « la tenue d’un stand au Salon de l’agriculture, fin février, confie Ludovic Brindejonc. 70 m2, dans le hall 4, répartis en plusieurs espaces pour accueillir au mieux nos partenaires, actuels et à venir, et tous ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur le label. L’enjeu est aussi de rappeler les missions premières de notre label : une rémunération juste et durable de chaque maillon de la filière tout en préservant l’emploi local et en agissant pour l’environnement et le bien-être animal. Les contrats, du producteur au metteur en marché, engagent un prix et un volume pour une durée de trois ans. Une sécurité pour tous. »