2021, année record pour les biostimulants

2021 a été une année record pour les biostimulants, dont le marché a atteint un sommet, avec une hausse de surface de près de 40 %, et une augmentation, en valeur, de 29 %. Après deux années consécutives de léger recul, cette embellie s’explique par un ensemble d’éléments favorables. Tout d’abord, les prix de marché des céréales ont été particulièrement élevés, incitant les agriculteurs à investir dans des biostimulants. D’autre part, les emblavements d’automne et de printemps se sont déroulés dans de bonnes conditions, offrant un potentiel de bon niveau. La sole de colza, propice au recours aux biostimulants, est par exemple en hausse de 21,1 % sur un an, selon Agreste.

Davantage de nouveaux utilisateurs en grandes cultures

Le gel d’avril 2021 a lourdement impacté la production viticole et arboricole française. S’il a laissé craindre une baisse de la consommation de biostimulants pour ces cultures, il n’en est rien, avec une hausse des surfaces de 37,7 % pour la vigne, et de 13,9 % pour les productions arboricoles et légumières. Cependant, il est intéressant de noter une distinction entre la hausse du marché en vigne et en grandes cultures. « En vigne, la progression reflète une augmentation du nombre de passages ou de mélanges, pointe Christophe Jounaux, responsable marketing pour Kynetec. Tandis qu’en grandes cultures, il s’agit plutôt d’un gain de nouveaux utilisateurs. »

Accroissement des biostimulants dans les cultures de printemps

En outre, les cultures de printemps, notamment maïs et tournesol, qui connaissaient un usage en biostimulants plus modéré que le colza et les céréales, ont vu un accroissement conséquent et rattrapent, de fait, leur retard. En ce qui concerne la prochaine campagne, les cours des matières premières restant particulièrement élevés, la dynamique devrait se poursuivre.

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En 2021, les taux d’application ont progressé de façon importante en grandes cultures, en revanche, le nombre de passages a connu une progression plus forte en cultures spécialisées. Les progressions sur les investissements à l’ha sont plus mitigées, dû au développement de biostimulants seuls (sans macro ou microéléments) ainsi que de biostimulants utilisés en tant traitement de semences.[/caption]

Cet article a été écrit en collaboration avec Kynetec, leader mondial des études de marché sur les secteurs de l’agriculture, de la santé animale et du machinisme. Des panels agriculteurs sont réalisés dans 60 pays à travers le monde, couvrant les plus importants marchés de la santé végétale, semences et fertilisants. En France, le panel Grandes cultures existe depuis 1990. Les données sont le fruit de 30 années d’expertise en France au service de la profession.

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