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5 points marquants de notre mag engrais 2024

Le | Agrofournisseurs

Notre nouveau mag en ligne consacré aux engrais aborde les enjeux de la souveraineté du secteur et son rôle incontournable dans la décarbonation de l’agriculture. Découvrez 5 points à retenir de cette édition 2024.

5 points marquants de notre mag engrais 2024
5 points marquants de notre mag engrais 2024

Des prix plus stables mais encore volatils

En 2024, les prix des engrais azotés montrent une stabilisation relative par rapport aux années précédentes. Après des pics de volatilité entre 2021 et 2023, les cours ont été moins fluctuants en 2023-2024, avec des variations moins importantes. À titre d’exemple, le prix de la solution azotée est passé de 213,5 €/t en mai à 295 €/t en novembre 2023. Cependant, malgré cette stabilisation, la volatilité persiste, alimentée par des facteurs géopolitiques et des fluctuations des marchés énergétiques, indique Alexandre Willekens consultant chez Argus.

Transition vers les engrais bas carbone

Face aux enjeux environnementaux et à la souveraineté alimentaire, des initiatives comme celle d’InVivo et du consortium FertigHy sont mises en avant. FertigHy prévoit la construction d’une usine dans les Hauts-de-France d’ici 2030 pour produire 500 000 tonnes d’engrais bas carbone par an.

Une volatilité compliquée pour les distributeurs

Face à la volatilité du marché des engrais et à la fragilité des exploitations, notamment céréalières, certains distributeurs indiquent moins anticiper leurs achats.

L’émergence de la fertilisation associée

L’Unifa a lancé le concept de fertilisation associée. Les pratiques de fertilisation combinée, intégrant des amendements organiques et des couverts végétaux, gagnent en popularité au sein des coopératives et négoces. Elles offrent des solutions durables, tout en optimisant l’utilisation des ressources.

L’étiquetage numérique des engrais, le point sur la réglementation européenne

Un nouveau règlement européen sur l’étiquetage numérique des engrais (2024/2516) a été publié en septembre 2024, visant à améliorer la lisibilité et à réduire les coûts pour les producteurs. Cependant, l’Unifa se montre déçue. Selon Florence Catrycke, directrice de la réglementation à l’Unifa, ce règlement, bien qu’utile pour les acteurs économiques, reste limité du fait de la présence d’étiquettes physiques pour les utilisateurs finaux.