Adjuvants, une utilisation dans toutes les exploitations céréalières selon l’AFA
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Selon une enquête menée auprès des agriculteurs et commanditée par l’Association française pour les adjuvants, ces spécialités seraient fortement plébiscitées et leurs usages démocratisés. Leur utilisation serait régulière dans toutes les exploitations de grandes cultures.
Durant l’été, l’Institut ADquation, chargé par l’AFA, l’Association française pour les adjuvants, a mené une enquête auprès de 430 chefs d’exploitation sur l’usage des adjuvants. Plus de 70 % d’entre-eux se révèlent être des utilisateurs réguliers de ces spécialités. L’échantillon comportant 30 % d’éleveurs stricts, l’AFA en conclut que leur usage avoisine les 100 % dans les exploitations de grandes cultures. La dernière analyse de marché montrait effectivement que l’utilisation de ces solutions est en constante progression.
Améliorer l’efficacité des programmes
Selon l’enquête, la première motivation à l’utilisation des adjuvants est l’amélioration de l’efficacité des programmes : maintien des performances de traitement en conditions difficiles ou en cas de diminution des doses de produits phytosanitaires. « La notion de retour sur investissement maximisé grâce aux adjuvants est également largement évoquée, avec près de 80 % des agriculteurs qui le confirment », précise l’AFA dans un communiqué daté du 11 janvier.
L’association se félicite du niveau de satisfaction des agriculteurs, de 86 %, et de la volonté des 31 % de non-utilisateurs à vouloir avoir recours aux adjuvants dès la prochaine campagne. 63 % des répondants indiquent qu’ils utilisent ces spécialités sur les recommandations de leur conseiller technique de distribution.
78 % sur blé tendre
L’étude montre que les adjuvants sont majoritairement utilisés sur blés tendres d’hiver (taux d’utilisation de 78 %), suivi des betteraves (66 %) puis des orges d’hiver (53 %). Les répondants indiquent avoir recours à des adjuvants majoritairement en association avec des herbicides sélectifs (78 %), avec des fongicides (39 %) et dans une moindre mesure avec des herbicides non sélectifs (25 %).