Agrocloser sera opérationnel au printemps 2023
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Sur le stand de Phytéis au Salon de l’agriculture, Proagrica présentait sa plateforme de traçabilité des produits phytosanitaires Agrocloser. Le point sur son développement avec Mickaël Nabat, responsable commercial pour la France.
Alors qu’Agrocloser est opérationnel depuis deux ans dans le Benelux, l’outil de traçabilité des produits phytosanitaires, piloté par Proagrica, est toujours en test en France. Les essais sont menés avec Bayer, BASF, Action Pin, UPL, l’union d’appro Agrihub, et les négoces Agrileader et Fortet-Dufaud. « La problématique est de valider les échanges de données de bout en bout de la chaîne, précise Mickaël Nabat, responsable commercial France de Proagrica, au Salon de l’agriculture, qui présentait l’outil sur le stand de Phytéis. Les tests se sont accélérés depuis la fin 2022 : Agrocloser devrait être opérationnel au printemps 2023. »
Permettre la dématérialisation
La prochaine étape est la facturation électronique qui sera obligatoire en 2024. « Nous voulons que notre plateforme permette d’être conforme à la nouvelle loi sur la dématérialisation des factures comprise dans la loi de finances, précise-t-il. C’est un vrai plus pour les entreprises. »
Mickaël Nabat liste les avantages pour les fabricants d’intégrer la plateforme : aller plus loin et simplement dans la dématérialisation, simplifier les échanges et limiter les coûts, ou encore sécuriser les relations avec les clients.
Une nouvelle centrale d’achats
Une autre centrale d’achat devrait rejoindre prochainement Agrocloser. « Nous aurons davantage de volume de commercialisation ce qui devrait inciter les fabricants à nous rejoindre », se réjouit le directeur commercial France de Proagrica.
Quant au coût, il s’élève à 3000 euros pour la mise en place, auquel s’ajoute 1000 euros par an, environ, de frais de fonctionnement. « Le retour sur investissement n’est que de quelques mois », promet Mickaël Nabat.