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Avec 15000 visiteurs, les Culturales 2015 établissent un record

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Près de 15 000 visiteurs ont sillonné les allées des onzièmes Culturales, les 24 et 25 juin à Villers-Saint-Christophe. Un record de fréquentation, pour une formule enrichie avec « les Shows de l’innovation », tout en restant le vecteur de messages techniques ou institutionnels. Notre tour des stands « environnement ». Les Shows de l’innovation étaient l’une des grandes nouveautés de cette édition 2015. Equipés d’un boitier électronique, jusqu’à 300 visiteurs pouvaient participer à ces shows. Quizz, vidéos, entretiens avec des spécialistes et démonstrations concrètes… Différents thèmes ont ainsi été décryptés : biodiversité, biocontrôle, strip till, nouvelles technologies, couverts permanents et progrès génétique. L’occasion pour les visiteurs d’en savoir plus sur les problématiques traitées… mais aussi pour les organisateurs de mieux connaitre le niveau de connaissance du public. Ainsi, 78 % des participants au show biocontrôle savaient que les premières spécialités avaient été utilisées au 19e siècle. Ou encore 75 % savaient que le biocontrôle représente aujourd’hui environ 5 % du marché de la protection des plantes aujourd’hui. Connaître et comprendre la vie dans les parcelles, avec les chambres d’agriculture Partenaires des Culturales, les chambres d’agriculture de Picardie ont participé notamment aux shows de l’innovation. Ce qui ne les a pas empêchées de développer des thématiques spécifiques sur leur stand. Observer le milieu vivant qu’est le sol grâce aux profils culturaux, évaluer la population de vers de terre d’une parcelle, suivre et identifier les auxiliaires dans ses cultures… Les chambres ont particulièrement axé leur communication sur la meilleure connaissance des milieux agricoles. Des focus ont également été faits sur le contrôle technique des pulvérisateurs, et l’outil Mes p@rcelles : plus de 1000 exploitations picardes utilisent ce logiciel d’enregistrement des pratiques culturales. Les firmes phyto ne négligent pas l’environnement Certaines des firmes phyto n’hésitent pas de faire des culturales une vitrine de leurs gammes biocontrôle. Chez Certis, le produit phare reste l’anti-limace Sluxx, « troisième produit le plus utilsé sur le marché en termes d’hectares », selon Fabrice Buet, chef de marché. Les granulés de la dernière formulation de ce produit de biocontrôle, Sluxx HP, colorées en bleues pour être plus visibles, selon la demande des utilisateurs, occupe une moitié de stand. BASF opte plutôt pour une approche « aquatique » pédagogique. Isabelle de Paepe, responsable environnement au sein de la firme, anime un atelier dédié à la qualité de l’eau. Les agriculteurs sont challengés, interrogés sur les facteurs majeurs influençant les transferts de pesticides dans l’eau. Plus généralement, l’ensemble des sociétés communiquent sur l’utilisation responsable et raisonnée de leurs produits, et plus globalement sur les bonnes pratiques de pulvérisation. Temps fort sur le stand de Bayer  : la démarche gestion responsable des herbicides céréales avec une large place à l’agronomie, les services pour raisonner l’utilisation des produits et la protection de l’utilisateur.

Le message porté par De Sangosse sur les culturales répond à une vaste enquête menée par la société auprès de 400 agriculteurs : Allez à l’essentiel. « Les agriculteurs ont besoin d’être rassurés sur leurs pratiques, qu’on donne du sens à leur métier », explique Christophe Zugaj, responsable communication. La firme décline son offre en la calquant sur le cycle des cultures : semis, protection, récolte, stockage. « Beaucoup d’agriculteurs nous sollicitent sur l’agronomie, les innovations et le biocontrôle », complète Christophe Zugaj. L’objectif est de leur apporter des solutions pérennes pour que les cultures expriment tout leur potentiel. Un focus est proposé sur la démarche Stewardship dans le domaine de la lutte contre les limaces. « Nous mettons les bonnes pratiques d’épandage en avant pour une utilisation responsable du métaldéhyde afin d’éviter les pollutions ponctuelles, explique Arnaud Lagriffoul, responsable stewardship. Au delà de l’accompagnement des agriculteurs, notre mission est de répondre aux attentes sociétales. » Sur le stand de DuPont, l’accent est mis sur l’accompagnement. Il se décline avec des outils et services à destination de la distribution agricole, notamment pendant les tours de plaine. Evalio agrosystème suit les populations d’insectes à partir d’un réseau de piégeage. Evalio flashflore détermine les mauvaises herbes. Gain de temps, facilité d’utilisation : l’équipe d’Adama a mis l’accent sur le service apporté à l’agriculteur notamment à travers ses outils d’aide à la décision. Sur le pôle service du stand de Syngenta, les agriculteurs ont notamment apprécié les guides de la collection bonnes pratiques, « une vraie mine d’informations », souligne Isabelle Becker, responsable événement, ainsi que les OAD.
Sur l’espace Phyteurop, la démarche de la société est mis en avant. Laurent Naudet, ingénieur marketing et commercial pour la gamme biocontrôle, rappelle que Phyteurop est engagé dans une poli

tique agro-responsable depuis 2005. L’automatisation, avec des QR sur chaque produit pour voir sa fiche de sécurité, ou encore les OAD comme Prévilimace au nom explicite, ou Flashdiag qui facilite la détection des résistances, sont également exposés

Optimisation des traitements et épandages : la technologie embarquée est là Les équipements et OAD ont également leur part. Et plus particulièrement les outils GPS. Ainsi, Isagri présente sur son stand ses outils d’acquisition de données. En tête de gondole : la console GPS ISA360. Conciliant traçabilité à la parcelle, l’optimisation des pulvérisateurs et épandeurs, la modulation des doses et la possibilité d’un pilotage automatique. « Nous jouons l’ouverture, avec des produits compatibles avec tout type de carte de préconisation », indique Charlotte Bonnet, chargée de communication. Innov GPS expose de son côté l’ensemble de sa gamme, du banc de guidage simple au GPS avec coupure de tronçon et auto-guidage. « Nous ne mettons pas un produit particulier en avant, nous adaptons nos conseils pour coller aux demandes des agriculteurs qui viennent nous consulter », explique un exposant.
  • Terres Inovia fait connaître sa nouvelle identité
« Saviez-vous que le Cetiom est devenu Terres Inovia ? » C’est la question posée aux visiteurs par les exposants de l’institut technique des producteurs d’oléagineux, de protéagineux, de chanvre et de leurs filières. « C’est frais, donc tout le monde n’a pas encore intégré le changement, mais les gens ne se montrent pas perdus par cette nouvelle identité, ils n’ont pas de problème à intégrer ce changement », résume Isabelle Lartigot, de Terres Inovia.