De Sangosse apporte deux biosolutions supplémentaires en grandes cultures
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De Sangosse compte, dans les toutes prochaines années, couvrir deux millions d’hectares de grandes cultures supplémentaires avec deux nouvelles biosolutions, lancées cette campagne : le fongicide Pygmalion, à base de phosphonates de potassium, autorisé pour lutter contre la septoriose du blé et le mildiou de la pomme de terre, et l’adjuvant Exsentia, à base d’esters méthyliques et de sulfate d’ammonium.
De Sangosse, qui ambitionne de couvrir 17 millions d’hectares en 2030 avec ses biosolutions (biofertilisants, biostimulants, produits de biocontrôle et adjuvants), lance cette campagne deux innovations qui lui permettront de progresser sur le segment grandes cultures : le fongicide Pygmalion, à base de phosphonates de potassium et l’adjuvant Exsentia, à base d’esters méthyliques et de sulfate d’ammonium.
Pygmalion, efficace contre toutes les souches de septoriose et de mildiou
L’AMM de Pygmalion, fongicide composé de 755 g/l de phosphonates de potassium et autorisé pour lutter contre les septorioses sur blé, épeautre, triticale et contre le mildiou sur pomme de terre, était fortement attendue. Elle est arrivée à temps pour cette campagne. “Sur blé, nous comptons, dans les deux ou trois ans à venir, couvrir 30 % du marché du T1 et 5 à 10 % du T2 avec cette innovation, précise Marie Aubelé, cheffe marché grandes cultures, lors d’une conférence de presse tenue le 16 novembre 2021. Sur pommes de terre, nous visons à très court terme une utilisation par la moitié des producteurs.” Au total, ce nouveau fongicide, qui intégrera la liste officielle des produits de biocontrôle et bénéficiera bientôt d’une fiche CEPP, devrait couvrir un million d’hectares. Les marchés qu’il cible sont en effet conséquents et perdent des molécules.
“Parmi les dix substances actives les plus utilisées en 2016 pour lutter contre la septoriose du blé, seules quatre seront encore sur le marché demain : prothioconazole, fluxapyroxad, pyraclostrobine et metconazole, souligne Aurélie Morin, global marketing manager biocontrôle et protection des plantes. En pommes de terre, le retrait du mancozèbe fait disparaître 35 % du marché.”
Faire baisser l’IFT avec des biosolutions
Pygmalion, dont la substance est d’origine minérale, a de quoi séduire. “Il agit sur toutes les souches de septoriose et de mildiou, sans risque de résistance”, poursuit Aurélie Morin. “C’est le premier fongicide systémique non classé, complète Marie Aubelé. Il n’est donc pas compté dans l’IFT fongicide et représente un atout pour les filières de qualité.” Le produit présente par ailleurs une action de stimulation des défenses naturelles de la plante. Enfin, la société met en avant sa formulation unique “Blue Touch”, qui offre stabilité dans le temps et permet une utilisation simple et sécurisée, ainsi que sa souplesse de positionnement.
“Sur blé, Pygmalion peut être utilisé en T1, seul sur une variété tolérante, ou avec du soufre ou un triazole, et en T2, avec un partenaire”, précise Marie Aubelé.
De Sangosse travaille également, pour l’avenir, sur variétés tolérantes, le programme 100 % biosolutions : Pygmalion associé au soufre en T1 et en T2, et Échiquier, à base d’hydrogénocarbonate de potassium en T3. Pour cette campagne, Pygmalion sera également proposé, sur blé, dans deux packs l’associant à des biostimulants d’Agronutrition. “Sur pommes de terre, l’intégration dans des programmes fongicides de Pygmalion associé à l’adjuvant LE 846 permet de réduire l’IFT de 25 %”, ajoute Marie Aubelé.
Exsentia, un adjuvant réunissant huile et sulfate
Autre innovation lancée cette campagne par De Sangosse : l’adjuvant Exsentia et ses seconds noms Ampli, Vulcano Duo et Fusio Max, à base d’esters méthyliques et de sulfate d’ammonium, autorisés pour bouillies herbicides, fongicides et régulateurs de croissance. “Notre formulation In-Tech permet de réunir, pour la première fois, ces deux substances adjuvantes, utilisées jusqu’à présent en mélange sur deux à trois millions d’hectares”, précise Jean-Marc Saurel, global marketing manager adjuvants. “Cette solution prête à l’emploi, sans classement, pénétrante et systémique, permet de réduire les manipulations, le stockage et le recyclage de bidons, complète Frédéric Pagès, chef marché adjuvants et inoculants. Elle présente par ailleurs l’avantage, pour l’exploitant, d’être autorisée sur toutes cultures.” D’ici à cinq ans, De Sangosse compte voir utiliser son innovation sur un million d’hectares.