Étude « Pesticides, c’est dans l’air », Phyteis évoque un « non-sens scientifique »
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Dans un article, Phyteis estime que la nouvelle étude de Générations Futures sur la présence des produits phytosanitaires autour des parcelles traitées « manque toujours de rigueur scientifique ». Et souligne que les mesures effectuées par l’association ne sont pas inquiétantes pour la santé humaine.
Suite à la publication, le 16 janvier 2024, de la troisième étude « Pesticides, c’est dans l’air » de Générations Futures, Phyteis réplique. Dans un article (« Encore un non-sens scientifique ») en date du 30 janvier, l’organisation des distributeurs de produits phytosanitaires estime que ce nouveau volet « manque toujours de rigueur scientifique », tout en reconnaissant que sa méthodologie « s’améliore ».
Premier point d’accroche : les données mesurées par les cinq capteurs passifs (contre deux dans les études précédentes) installés dans chaque parcelle sont exprimées en masse piégée et non en concentration dans l’air. « Cette dernière s’avère être la référence de mesure communiquée par les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’Air », rappelle Phyteis.
Des niveaux d’exposition jugés sans risque pour la santé
Deuxième reproche : le créneau de l’étude. « Les mesures sont effectuées pendant la période où il y a le plus de traitements. Cela représente un haut niveau d’exposition », reconnaît l’organisation qui, dans le même temps, constate que « malgré cette situation, les quantités de produit mesurées dans l’air ressortent extrêmement faibles » et à des niveaux qui « ne constituent pas un risque pour la santé ».
Enfin, si elle reconnaît l’existence d’un bruit de fond de molécules dans l’air, Phyteis pointe que les flux de produits sont « restés significativement dans la parcelle ».