La diversification tire vers le haut le bilan de campagne 2022/23 de Be Api
Le | Agrofournisseurs
La filiale de Bioline by InVivo, Be Api, affiche 64 000 hectares couverts de plus en 2022/23, par rapport à 2021/22. Un bilan permis par le service Be Api potentiel, tête de gondole de la société, mais aussi par les bons chiffres de prestations lancées récemment.
Le chiffre d’affaires de Be Api s’établit à 3,9 millions d’euros pour la campagne 2022/23, contre 3,1 M€ un an plus tôt. C’est l’un des chiffres mis en avant par la filiale de Bioline by InVivo lors d’un point presse organisé le 17 novembre. Si son offre de services, articulée autour de la modulation intraparcellaire, a légèrement souffert des évolutions à la baisse du prix des engrais, Be Api revendique le déploiement de ses solutions sur 64 000 nouveaux hectares lors de cette campagne, contre 55 000 sur 2021/22. « Nous devrions donc avoisiner les 365 000 ha couverts pour 2023/24 », pose Laurent Maillard, responsable réseau de l’entreprise. Un aboutissement en phase avec les ambitions de la société.
La fertilité, tête de gondole de Be Api
Dans le détail, Be Api fertilité reste la tête de gondole, avec plus de 21 000 ha (+65 % vs 2021/22). Be Api potentiel s’est développé sur 3 445 ha (-49 %), et le pack associant les deux services sur 15 000 ha (-11 %). Le bilan de campagne reste positif grâce au déploiement de deux offres récentes, lancées en 2021/22 : Be Api azote SP et Be Api carboN, dont les surfaces ont respectivement presque été triplées (2 156 ha) et multipliées par dix (3 000 ha). Cette diversification réussie donne des idées aux dirigeants de Be Api.
Irrigation et herbicides en ligne de mire
« Désormais, six ans après son lancement, Be Api génère du profit, analyse Olivier Decroizette, directeur de la société. Cette résilience favorise l’investissement dans la R&D, à hauteur de 10 % du chiffre d’affaires à l’heure actuelle. » Trois pistes de travail ont été présentées. La première concerne l’irrigation. « L’eau, par sa rareté, prend de la valeur, commente Laurent Maillard. Peu de matériel actuellement présent sur les fermes permet l’irrigation de précision, mais c’est une piste d’avenir : apporter l’eau uniquement là où elle est indispensable. »
L’idée de localiser les herbicides en fonction d’une carte des adventices dans les parcelles, ou encore celle d’analyser précisément les quantités d’azote minéralisables des sols, sont également développées, mais « il est trop tôt pour afficher un calendrier précis » pour ces futurs services.