La filière sorgho veut remobiliser

52800 ha en 2010. Des rendements en hausse à 57 q/ha. Un marché très demandeur, notamment à l’exportation. Malgré une faible présence, le sorgho a encore une carte à jouer dans les assolements. Les représentants de la filière en sont convaincus et ont, lors d’une conférence de presse le 1^er mars, listé ses atouts. Le sorgho tend ainsi à conquérir de nouveaux territoires notamment en Poitou-Charentes, Centre, Pays de la Loire, mais aussi en Aquitaine, en Auvergne, et en Alsace en remplacement du maïs dans le cadre du plan de lutte contre la chrysomèle. Le sorgho fourrager s’est lui aussi développé (+ 10000 ha). A.G.

L’arrivée de nouvelles molécules pour le désherbage et le recours à des solutions mécaniques complémentaires confortent les rendements. Le bilan de fin de campagne pourrait d’ailleurs être tendu, estime Arvalis-institut du végétal qui affirme que les marchés sont là. A 70000 ha, la production trouverait ses débouchés sans peine.