La Fnams, inquiète pour la pérennité de son réseau de multiplicateurs

A son tour, la Fnams (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) s’inquiète des conséquences de la hausse du prix des intrants agricoles. Engrais azotés, produits phytos, coût de la mécanisation, Smic horaire… autant de hausses qui, selon la fédération, « vont avoir des répercussions importantes sur les coûts de production de certaines cultures de semences ». Elle s’en inquiète au travers d’un communiqué publié le 20 octobre.

Changer d’assolement pour limiter les risques

« Ne pas tenir compte de ces éléments dans les contractualisations en cours serait inacceptable pour les producteurs et ferait peser un fort risque de désengagement sur le réseau d’agriculteurs multiplicateurs français hautement qualifié », précise-t-elle. Car la production de semences reste une culture technique, risquée, notamment si les engrais azotés font défaut. « Cette situation, déjà rencontrée en 2007/2008, n’avait pu se solutionner qu’au travers d’une revalorisation substantielle du prix des contrats de semences ».

La Fnams évalue la hausse moyenne des charges pour différentes espèces :

• + 8 % pour les betteraves sucrières porte-graine ( +420 €/ha)
• + 12 % pour les fétuques élevées (+ 130 €/ha)
• + 16 % pour le dactyle (+ 170 e/ha)
• + 12 % pour le ray grass d’Italie ( +100 €/ha)