Les rencontres du Comifer-Gemas se modernisent face aux bouleversements du marché
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Les 16èmes rencontres du Comifer-Gemas se tiendront du mardi 21 au jeudi 23 novembre. Un format plus long que d’ordinaire, qui intègre des nouveautés, telles qu’un point de situation sur le marché des engrais et une visite de méthaniseur d’Inrae.
420 personnes devraient assister aux 16è rencontres du Comifer-Gemas, qui se tiendront du 21 au 23 novembre à Tours, dont 334 congressistes en présentiel. Cette édition marque les 30 ans de la collaboration entre le Comifer, Comité français d’étude et de développement de la fertilisation raisonnée et le Gemas, Groupement d’études méthodologiques et d’analyses des sols.
Une première session dédiée à la géopolitique organisée par les rencontres Comifer-Gemas
« Pour la première fois, nous avons organisé un focus sur la géopolitique », explique Lionel Jordan-Meille, président du Comifer. Habituellement, les deux associations lancent un appel aux contributions, et les dossiers retenus sont présentés aux congressistes. Cette année, les rencontres s’ouvriront sur des présentations contextuelles de la crise traversée par le secteur de la fertilisation, et portées par la Commission européenne, Fertilizer Europe et l’International Fertilizer Association. Les thèmes abordés à la suite de cette session seront plus équilibrés entre les éléments nutritifs, alors que l’azote occupait en général la plupart des échanges.
Une visite terrain et des présentations orales des posters
Autre nouveauté, les deux jours de rencontres se prolongeront par une visite d’une demi-journée. « Quitte à faire le déplacement jusqu’à Tours, nous voulions proposer une partie terrain. 60 congressistes vont visiter une station de méthanisation d’Inrae à Nouzilly, à la suite de présentations sur les digestats » explique Lionel Jordan-Meille.
Enfin, le comité d’organisation des rencontres Comifer-Gemas ont souhaité qu’une présentation de toutes les études soit faite. Alors qu’une quarantaine de contributions sont présentées sous la forme de posters aux congressistes, des étudiants ingénieurs agronomes feront des pitchs de quelques minutes en amphithéâtre, pour les valoriser et les expliquer.
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