Mag en ligne Biostimulants, 5 infos à retenir

L’édition 2023 du Mag en ligne Biostimulants vient de paraitre, et avec elle, quantité d’analyses, de témoignages, de données concernant ce secteur en pleine ébullition. Voici cinq infos clés à retenir de ce numéro de 53 pages.

1- Biostimulants, les grandes cultures de plus en plus séduites

En 2022, et pour la première fois, les surfaces déployées de grandes cultures recevant un biostimulant dépassent celles en vigne. C’est ce qui ressort de la dernière étude Kynetec sur le sujet.  Les surfaces déployées de biostimulants appliqués aux grandes cultures ont augmenté de 39,4 % en un an et de 65,4 % depuis 2018.

2- Plus de 50 acteurs sur le marché

Cette demande croissante pour les biostimulants se traduit également par un nombre d’acteurs de plus en plus important. Cette année, 51 fournisseurs font partie de notre enquête exclusive sur les offres de produits du marché, contre seulement 43 l’an passé. Tous les profils existent : du grand groupe, qui, après le marché du conventionnel, ajoute une corde à son arc avec des biostimulants, à la start-up spécialisée dans les micro-organismes, en passant par le pure-player de biosolutions.

3- + 50 % de ventes de biostimulants en deux ans dans le réseau Inoxa

Les choses bougent également côté distribution, à l’image de la centrale d’achat Inoxa. En deux ans, les ventes de biostimulants chez les membres de l’union ont progressé de 50 %. Pour suivre cette dynamique, Inoxa a renforcé sa démarche d’essais. « En 2023, Inoxa a mis en place plus de 60 essais biostimulants en grandes cultures, soit près de 43 % de l’ensemble de ses essais Nutrition », explique Paul Gauthier, coordinateur technique et marketing et responsable Inoxatech, le réseau d’essais d’Inoxa.

4- Des freins persistent malgré l’évolution de la réglementation

La réglementation européenne sur les fertilisants, intégrant les biostimulants, est entrée en vigueur depuis un an. Depuis mars 2023, la France dispose d’un organisme certifié, Eurofins, qui a la possibilité d’homologuer des biostimulants. Les choses s’accélèrent. Mais elles ne sont pas encore pleinement satisfaisantes. Seuls quatre microorganismes sont encadrés par la réglementation européenne, ce qui exclut d’office certains types de biostimulants.

5- Des appels à projet et financements dédiés

« Les biosolutions constituent une part importante de nos financements », explique Ariane Voyatzakis, responsable du secteur agroalimentaire chez Bpifrance. Cette dynamique se retrouve dans le montant des aides financements accordées. L’enveloppe totale pour l’innovation chez Bpifrance est passée de 100 M€ en 2020 à 200 M€ en 2021. Les aides apportées par l’État sont en général un mix de subventions et d’avances récupérables.

Le Mag en ligne Biostimulants 2023 à lire et télécharger ici.