Mag phytos/semences, les dix infos à retenir

Comme chaque année, à partir de témoignages ciblés et d’enquêtes conduites auprès de l’ensemble des entreprises, l’équipe de Référence agro a fait le point sur les secteurs de l’agrochimie et de la semence dans un Mag en ligne dédié. L’analyse du marché, les problématiques du moment, les défis à relever et les stratégies adoptées par les fournisseurs sont regroupés dans un document de 50 pages, publié le 1^er décembre 2022. Retour sur les faits marquants de l’année écoulée, points de vue sur l’avenir, classement des sociétés, offre future en protection des cultures… ce Mag déborde d’informations. Nous vous en avons sélectionnées dix.

1 - Syngenta Agro, Bayer CropScience, BASF Agro et Corteva Agriscience demeurent en France les quatre leaders du marché de la protection des plantes, avec respectivement 380, 376, 254 et 200 M€ de chiffre d’affaires. La fusion entre Certis et Belchim Crop Protection devrait l’an prochain permettre à la nouvelle société de prendre la 5^e place, devant Adama, FMC et UPL.

2 - Les enjeux se multiplient pour les sociétés agrochimiques. À la pression réglementaire et sociétale sur les produits phytosanitaires conventionnels toujours plus pesante et rendant l’avenir incertain, s’ajoutent des difficultés d’approvisionnement en matières premières et une inflation préoccupante.

3 - Malgré le contexte, les sociétés préparent l’avenir et poursuivent leur conquête de solutions alternatives aux produits de synthèse afin d’élaborer des offres complètes comprenant des biosolutions, du digital et pour les leaders, des semences. Les rachats et partenariats se sont encore multipliés en 2022.

4 - De nombreuses offres élaborées sont développées pour rechercher de la valeur en protection des cultures. Des biosolutions aux garanties de résultats, en passant par les solutions combinatoires, les idées ne manquent pas. Les raisonnements par itinéraire cultural et par filière prennent de l’ampleur.

5 - La réglementation française et européenne écarte de plus en plus les produits phytosanitaires conventionnels. Les textes en préparation vont accentuer cette tendance : le règlement relatif à l’utilisation durable des pesticides vise une réduction de 50 % des utilisations d’ici à 2030 à l’échelle européenne ; la stratégie pour la durabilité dans le domaine des produits chimiques va également peser sur la phytopharmacie.

6- Avec un chiffre d’affaires de 3,53 Mds€, et 400 000 ha de semences multipliées en 2022, la France reste le 1^er exportateur mondial, dont 71 % vers l’Union européenne.

7- Limagrain occupe, avec 190 M€ de chiffre d’affaires, la 1^ère place de notre classement, devant Semences de France (144 M€), Florimond Desprez (125 M€), KWS (119,5 M€) et Corteva Agriscience (100 M€).

8- La répartition des marges au sein de la filière de production de semences de maïs reste un point de friction entre les différents acteurs. Une enquête a été menée par la FNPSMS et Semae : l’aval capterait plus de valeur ajoutée que l’amont. Les discussions se poursuivent et différentes pistes sont envisagées pour tenter de régler le problème.

9 - Alors que le statut des NGT, les nouvelles techniques génomiques, n’est toujours pas clarifié au niveau européen, les semenciers s’impatientent. Ils aimeraient pouvoir profiter de cette technologie pour accélérer sur les programmes de sélection de variétés plus performantes.

10 - Le programme Sucseed, lancé en 2021 pour une durée de six ans, s’annonce porteur d’avancées notables en matière de protection des semences. L’enjeu : limiter le recours aux produits phytosanitaires en étudiant le microbiote et l’environnement local autour des semences.

Retrouvez toutes ces données en détail dans notre mag dédié aux phytos et aux semences.