Mélange d’espèces et de variétés de céréales à paille, ce qui peut changer
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La demande de mélanges était récurrente du côté des utilisateurs de semences de céréales bio, moins pour les semences certifiées conventionnelles. Ce dossier devrait avancer dès le 22 avril dans le cadre de la prochaine réunion de la commission « contrôle et certification » du CTPS (Comité technique permanent des semences et plantes cultivées). A l'ordre du jour figure la réflexion sur les modalités pratiques de la certification de mélange de semences de plusieurs espèces ou plusieurs variétés d'une même espèce de céréales, ce afin de se mettre en conformité avec les règles européennes.
La vente de ces mélanges serait autorisée sur la base d'une demande de distributeurs, d'instituts ou d'un groupe d'agriculteurs. « Un signal fort », reconnaît Thierry MOMONT, président du Gnis, qui estime cependant que les volumes concernés ne seraient pas significatifs. Les mélanges peuvent donner de bons résultats sur un plan agronomique, notamment en termes de combinaison des résistances aux maladies. Ils sont pratiqués pour l'instant au stade de l'exploitation, notamment dans le cas d'auto-consommation en alimentation animale.
La limite reste effectivement la mise en marché. Les meuniers, par exemple, préfèrent assurer leurs propres mélanges. Cette question, longtemps repoussée, semble toutefois prête à aboutir. Une ouverture potentielle pour des offres territorialisées ?