Phyteis travaille à l’évolution de son positionnement
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Lors de son assemblée générale, tenue le 24 juin 2022, Phyteis a planché sur la mise en œuvre de son nouveau positionnement fondé sur une approche combinatoire des solutions de protection des plantes. Outre la phytopharmacie conventionnelle, la structure souhaite s’investir dans le domaine de l’agronomie digitale, des biotechnologies et de la bioprotection. Explications avec sa directrice générale, Emmanuelle Pabolleta.
Phyteis, l’ex-Union des industries de la protection des plantes, a tenu son assemblée générale le 24 juin 2022. L’occasion d’entériner son nouveau nom et ses trois nouvelles commissions dédiées à l’agronomie digitale, aux biotechnologies et à la bioprotection. Car une page est tournée : Phyteis ne voit plus la protection des plantes que par le seul biais de la phytopharmacie conventionnelle, mais avec une approche combinatoire de solutions, en s’appuyant sur quatre piliers.
« Ce positionnement, déjà annoncé en début d’année, s’officialise, avec des commissions dédiées à nos trois nouveaux piliers, souligne Emmanuelle Pabolleta, qui a pris la direction générale de la structure depuis le début de l’année. Depuis janvier, ces sujets étaient traités par des groupes de travail. »
Vers un nouveau plan stratégique
Phyteis prépare son nouveau plan stratégique 2023-2025. « Ces plans sont construits pour trois ans, avec les dirigeants de nos 19 adhérents », informe la directrice générale. Un premier séminaire s’est tenu le 24 juin et un prochain est programmé pour le 16 septembre.
« Notre nouveau positionnement exige une évolution de notre organisation afin de prendre en compte les quatre piliers, trouver des synergies avec les structures spécialisées dans les autres domaines, reprend Emmanuelle Pabolleta. Dans nos statuts, seules les sociétés détenant des AMM de produits phytopharmaceutiques peuvent devenir adhérentes. Devons-nous faire évoluer cette règle pour accueillir des sociétés travaillant spécifiquement dans le domaine de l’agronomie digitale, ou des biotechnologies ou encore de la bioprotection ? Devons-nous plutôt nous orienter vers des coopérations avec ces acteurs ? Toute forme peut être imaginée, nous y réfléchissons. »