Pour Bayer, aucune méthode de désherbage n’est saine pour l’environnement
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((/public/bayerweb.jpg|bayerweb.jpg|L))__Des analyses du cycle de vie montrent que chacune des méthodes de désherbage ont des impacts négatifs sur l’environnement dans le domaine des espaces verts mais à différents degrés et parfois à contre-courant des idées reçues.__ C’est en tout cas le résultat d’une étude menée par Bayer Environmental Science, réalisée par le bureau d’étude EVEA et validée par deux organismes experts : le Cemagref et l’Ademe. Les quatre techniques de désherbage analysées sont le chimique, l’eau chaude, la mousse chaude et l’infrarouge. L’enquête a portée sur onze communes, de février à septembre 2008. Ces méthodes ont été passées au crible selon douze indicateurs d’impacts environnementaux (réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, consommation des ressources en eau, écotoxicité…). Conclusion du rapport ? Les écarts entre les différentes techniques sont très importants pour un certain nombre de critères comme le consommation en eau, en énergie, l’impact sur l’effet de serre. Sur les critères d’écotoxicité, liés à l’empreinte sur les milieux aquatiques et terrestres, ces écarts se révèlent faibles même si la méthode chimique a le plus d’impact. S.P. Le désherbage technique à infrarouge serait la technique la plus impactante sur sept des douze indicateurs environnementaux. En effet, la fabrication du matériel de traitement et surtout la combustion du GPL nécessaire au fonctionnement de la grille à infra-rouge sont pointés par l’étude. Quant à celle de la mousse chaude, elle s’apparente comme la plus nocive sur l’oxydation photochimique, permettant la formation de Smog ou brouillard que l’on voit sur les villes. Cette technique a aussi un mauvais bilan en raison de sa consommation élevée en eau chaude, et son bilan énergétique (transport de la mousse depuis la nouvelle Zélande..). Par ailleurs, l’étude montre que la technique à eau chaude a beaucoup plus de risque sur la santé humaine que toutes les autres en raison de la combustion élevée d’essence pour faire fonctionner la pompe du système. L’étude démontre enfin que sur 11 des 12 indicateurs, la technique chimique s’avère celle dont le profil environnemental est le plus favorable sur les critères consommation en eau et en énergie et efficacité accrue par rapport aux autres techniques. Elle est toutefois celle qui a le plus de conséquence sur le critère écotoxicité des milieux aquatiques. Selon l’étude, l’empreinte de la méthode chimique sur le milieu aquatique serait alors diminuée de 45 % si l’utilisateur respectent les Zones non traitées et traite les effluents de traitements (fond de cuve, eaux de lavage). __Les indicateurs__ % %% Réchauffement climatique %% % Epuisement des ressources naturelles %% % Consommation des ressources en eau %% % Consommation globale d’ énergie %% % Acidification %% % Eutrophisation %% % Destruction de la couche d’ozone %% % Oxydation photo chimique %% % Émission de particules fines %% % Toxicité humaine %% % Ecotoxicité des milieux terrestres %% % Ecotoxicité des milieux aquatiques