Prosulfocarbe, Syngenta s’active pour préparer l’étude demandée par l’Anses
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À la demande de l’Anses, Syngenta est en train de mettre au point un protocole d’étude en plein champs pour évaluer les nouvelles contraintes liées au prosulfocarbe. De ce travail dépend l’avenir des AMM des produits de la firme, formulés à partir de la molécule.
Le 3 octobre, l’Anses annonçait modifier les modalité d’utilisation de produits à base de prosulfocarbe. Une réduction des doses et l’obligation d’utiliser des buses anti-dérive performantes ont été instaurées. Ce n’est pas tout : l’Anses a demandé aux détenteurs d’une AMM de fournir « des données relatives à l’impact de ces nouvelles conditions d’emploi sur la réduction des expositions des riverains » avant le 30 juin 2024. En cas d’absence de démonstration probante, « les autorisations seront retirées sans aucun délai », expliquait alors l’agence.
Prosulfocarbe, poids lourd du désherbage d’automne
La firme Syngenta, principale détentrice de spécialités à base de prosulfocarbe en France (Arcade, Défi, Défi Major, Tomentan), fait savoir à Référence agro qu’elle est en train de mettre au point un protocole d’étude en plein champ et compte bien prouver qu’il est possible de limiter l’exposition des riverains grâce « à de bonnes pratiques agricoles ». La stratégie autour de la molécule, qui compte parmi les trois mastodontes du marché de désherbage d’automne, avec la pendiméthaline et le flufénacet, est importante. Cette étude sera réalisée par un laboratoire indépendant.