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RAGT souhaite promouvoir la couverture des sols

Le | Agrofournisseurs

À travers sa démarche Zéro sol nu, RAGT souhaite promouvoir auprès de la distribution et des agriculteurs la couverture des sols par des mélanges de plantes de service.

RAGT souhaite promouvoir la couverture des sols
RAGT souhaite promouvoir la couverture des sols

Les variétés proposées par RAGT apportent pas moins de quinze services pour couvrir les sols. Parmi eux, capter les nutriments, stocker l’eau, éviter l’érosion éolienne ou limiter les nématodes. Lors d’une conférence de presse, le 4 décembre, le semencier a présenté ces différentes fonctions, comme autant d’arguments en faveur de son offre, et de sa démarche : « zéro sol nu ».

Réduire les émissions de GES grâce aux couverts

« Aujourd’hui, en France, les plantes de service représentent 15 000 tonnes de semences certifiées, et couvrent 10 % de la SAU, explique Tristan Jacquin, chef des ventes cultures de service et fourragères. D’ici à 2030, l’objectif est, à l’échelle nationale, de tripler cette couverture. » C’est d’ailleurs l’un des leviers proposés par le ministère de l’Agriculture pour réduire de 18 % les émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture.

Pour ce faire, RAGT s’appuie sur ses deux stations de recherche dédiées aux plantes de service et sur ses deux sites industriels et logistiques. Le semencier, qui s’appuie sur l’agroécologie, a développé une offre comprenant 115 variétés, de 12 espèces différentes. Une quarantaine d’essais sur les couverts est en cours en France.

5 % de parts de marché en semences certifiées

RAGT possède environ 5 % de parts de marché en semences certifiées pour les plantes de service, mais ses technologies sont présentes dans environ 15 % des semences du marché, car sa génétique est vendue à d’autres semenciers. Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de ce segment représente 2 M€ pour RAGT, un montant encore modeste comparé aux 82 M€ de chiffre d’affaires du semencier en 2022/2023.

RAGT propose 25 références de mélanges propres, et une cinquantaine de mélanges sur mesure pour s’adapter aux demandes des distributeurs et aux spécificités des territoires. Chaque année, le semencier crée entre trois et quatre nouveaux mélanges. Des fiches CEPP seront déposées pour chacun de ces mélanges.