Syngenta France réorganisée pour offrir davantage de solutions combinées
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Numéro un mondial en protection des plantes et numéro trois en semences, Syngenta s’affiche comme le leader international de l’innovation en agriculture. En France, la nouvelle organisation est prête pour apporter toujours plus de solutions combinées. Et ce, avec une montée en puissance des biosolutions, du digital et des semences innovantes.
Syngenta souhaite rester le leader mondial de l’innovation en agriculture. « Nous voulons répondre aux attentes de tous les modèles agricoles, souligne Bruno Baranne, Président de Syngenta France, lors d’une conférence de presse organisée le 6 octobre 2020. Car tous les modèles peuvent cohabiter. »
Innover pour aider les agriculteurs à répondre aux attentes des filières et des consommateurs, mais également à s’adapter au changement climatique et à participer à la lutte engagée contre ce dernier, tels sont les objectifs du groupe. Agir pour une agriculture neutre en carbone et viser le zéro impact font partie des axes d’engagement de son nouveau Plan de croissance responsable. Un plan pour lequel Syngenta prévoit d’investir deux milliards de dollars d’ici à 2025. Le groupe compte sur ses 100 sites de recherche et développement, mais également sur la construction de partenariats.
En France, Syngenta s’arme pour accompagner l’agriculture dans sa transition vers un nouveau modèle. Semences, digital et biosolutions sont positionnés comme les leviers pour la transition agroécologique.
De fortes ambitions en semences, digital et biosolutions
Une division semences a été créée. En France, elle est dirigée par Anne Azam. « Notre ambition est de devenir un leader reconnu du secteur semencier grandes cultures », explique-t-elle. En restant n° 1 en tournesol, en devenant un acteur majeur des céréales, avec entre autres le lancement de blés hybrides de nouvelle génération, et en retrouvant une place significative sur le marché maïs.
Syngenta ambitionne également de devenir un acteur clé du digital et du biocontrôle. La société dispose déjà de nombreux outils et services tels que Qualimètre, Quali’Cible, OptiBuse… « Nous mettons l’accent sur l’interopérabilité de nos solutions », note Florence Louis, Directrice du département Solutions alternatives. La société vient de s’associer avec Smag pour que son OAD de pilotage des fongicides blés Avizio soit désormais connecté avec Smag Farmer.
Enfin, côté biosolutions, la société, qui bénéficie désormais d’une équipe dédiée, annonce une gamme bientôt renforcée. « En micro-organismes, substances naturelles, médiateurs chimiques et biostimulants », précise Florence Louis. La société lance déjà Seffika, son premier souffre liquide homologué entre autres sur céréales et sur vigne. Elle prévoit par ailleurs une campagne de communication et d’échange avec les acteurs du biocontrôle à partir de fin octobre.
Le rachat de Valagro offre par ailleurs à la firme l’opportunité d’arriver en force sur le marché des biostimulants. « Les projections montrent que le marché du biocontrôle et des biostimulants, qui pèse aujourd’hui 4 milliards d’euros, atteindra 10 milliards d’euros en 2030, souligne Bruno Baranne. La part des biostimulants passera de 50 % à 60 %. »