Ambroisie : les parlementaires se mobilisent
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Il est urgent d’agir ! Tel est le message qu’a voulu faire passer le 13 avril Jacques Remiller, député maire de Vienne, en annonçant devant la presse dans les bureaux de l’Assemblée nationale, la création du Comité parlementaire de suivi du risque ambroisie. Cette plante très présente en Rhône-Alpes, poursuit sa colonisation du territoire français. Son pollen, très allergisant, affecterait déjà plus de 10 % de la population et coûterait en frais médicaux plus de 11 millions d’euros pour la seule région Rhône-Alpes, selon la Direction générale de la santé. L’objectif du Comité est de sensibiliser le grand public et les décideurs, de valoriser les bonnes pratiques, et de coordonner les différentes actions. Les agriculteurs sont très concernés par ce problème. G.P.
Photo : Didier Cholet, du Cetiom, présente les moyens de lutte contre l’ambroisie, tout en soulignant la nécessité de leur coordination au niveau local.
« Beaucoup soulignent le manque d’implication des agriculteurs, qui d’ailleurs sont désarmés lors de l’invasion de leurs cultures par la plante, en particulier dans les tournesols. L’implication de la chambre d’agriculture favoriserait l’adhésion des agriculteurs à la lutte contre l’ambroisie », souligne l’Agence Régionale de Santé Rhône-Alpes dans son rapport de mars. Didier Cholet, ingénieur au Cetiom invité lors du lancement du Comité parlementaire, a présenté les travaux et conseils de lutte proposés par la profession.
Au niveau de la lutte préventive, éviter la dissémination des graines par transport (moissonneuses batteuses), végétaliser les surfaces libres, utiliser les films « géotextiles ».
En lutte curative, travailler mécaniquement par hersage ou binage, brûlage thermique, pâturage, broyage, fauchage et désherbage chimique avec des désherbants sélectifs autorisés ou totaux après récolte des céréales.
http://www.sante.gouv.fr/une-plante-sous-surveillance-l-ambroisie.html et www.cetiom.fr