Anamso : l’organisation en filière, l’atout de la production de semences oléagineuses
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Responsables du Gnis, de Terres Inovia et Terres Univia, de la Fop, de l'UFS se sont prêtés au jeu des questions-réponses à l'occasion de l'Assemblée générale de l'Anamso, l'association des agriculteurs multiplicateurs de semences oléagineuses, le 28 février, au Salon de l'agriculture. Au sujet du risque de délocalisation de la production de semences d'oléoagineux, notamment de tournesol, vers d'autres pays européens ou en Amérique du sud, tous se sont voulus rassurants : « Nous recherchons les savoir-faire, la maîtrise, le réseau, pour sécuriser les rendements. Les territoires français sont privilégiés car ils répondent à ces critères, assure Eric Devron, directeur de l'UFS. Le risque de délocalisation pourrait venir uniquement de contraintes réglementaires. Si on perd en rendement, si on n'a pas accès à l'eau, nous aurons moins d'intérêts. » Laurent Rosso de Terres Univia souligne l'atout d'une filière organisée, intégrée, pour être performante. Il souhaite qu'il n'y ait pas d'affaiblissement de l'obtention et des capacités de production.
Autre question soulevée : l'impact des semences de ferme de soja face au besoin d'innovation. L'idée d'une contribution volontaire est évoquée, à condition que la filière contractualise. Le cercle vertueux du progrès génétique passe par la semence certifiée relève Eric Devron.
Photo : Eric Devron au micro lors de la table ronde