APCA, Itsap et ADA France signent une convention de partenariat
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Apiculteurs et agriculteurs, main dans la main. Alors que le rapprochement des deux secteurs est de plus en plus mis en avant, le partenariat signé entre les chambres d’agriculture (APCA), l’Itsap-institut de l’abeille et la Fédération du réseau de développement apicole (ADA France) vient symboliquement valider la tendance. La convention entre les trois parties a été officialisée le 6 juillet 2021.
C’est une signature assumée comme « très symbolique » qui a été annoncée le 6 juillet à la presse. Il s’agissait en l’occurrence d’une convention de partenariat entre les chambres d’agriculture (APCA), l’Itsap-institut de l’abeille et la fédération du réseau de développement apicole (ADA France). Les représentants des trois parties ont bien précisé que les échanges entre eux étaient déjà fréquents sur le terrain. « Cette signature est avant tout un signal fort que nous souhaitons envoyer ensemble, insiste Philippe Noyau, secrétaire adjoint de l’APCA. Nous voulons montrer que concernant les interactions entre l’agriculture et les pollinisateurs, la collaboration est un meilleur levier d’action que la contrainte réglementaire. » Une allusion à peine voilée à l’arrêté actuellement en consultation publique, en parallèle du Plan pollinisateurs, concernant l’application des produits phytosanitaires en période de floraison.
Un partenariat sans limite de temps
Le président de l’Itsap, Sylvain Lafarge, l’exprime d’ailleurs clairement : « Il y a des débats sur lesquels nous pouvons avoir des désaccords. Mais l’essentiel des enjeux de l’agriculture et l’apiculture sont partagés. Ce partenariat, c’est une manière de mettre l’accent sur nos défis communs. » La convention n’est pas bornée dans le temps. Elle liste trois objectifs :
- favoriser l’acquisition de connaissances et leur diffusion aux agriculteurs et apiculteurs ;
- promouvoir le développement des activités agricoles et apicoles dans les territoires ;
- développer des outils d’aide à la décisions pour favoriser les pratiques favorables aux deux secteurs d’activité.
Aider les synergies fructueuses à faire tâche d’huile
Concrètement, ce partenariat va surtout consister, pour les trois têtes de réseau, à recenser les collaborations fructueuses en région, pour les faire connaître et en faire des modèles à reproduire. « Le niveau d’interaction, d’une zone à l’autre, est très hétérogène, reconnaît Christophe Zimmerman, président d’ADA France. À nous d’encourager de nouvelles synergies ! »