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Au congrès de la FNPL, les JA annoncent qu’ils veulent rejoindre France Carbon Agri

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Les producteurs de lait veulent que leurs efforts en matière d’environnement, notamment dans la lutte contre le changement climatique, soient mieux valorisés en France et au niveau européen. Ils l’ont exprimé lors du congrès annuel de leur fédération, FNPL.

À l’occasion du 76 congrès de la Fédération nationale des producteurs de lait, qui s’est tenu à Cherbourg les 11 et 12 mars, Samuel Vandaele, président des Jeunes agriculteurs, a annoncé que son syndicat souhaitait rejoindre France Carbon Agri. La structure, créée en avril 2019 par les quatre associations spécialisées ruminants (lait, chèvre, brebis, bovins) de la FNSEA, a pour but de permettre aux éleveurs de se regrouper pour répondre aux appels à projets dans le cadre du label bas carbone, où le secteur de l’élevage a été une des premières filières agricoles françaises à s’engager.

Bénéficier du label bas carbone

L’association regroupe 391 fermes. Les pratiques culturales concernées sont diverses : couverts végétaux, alimentation du bétail, réduction des intrants… Le stockage du carbone qui en résulte est désormais considéré comme un service rendu, donnant lieu à des crédits carbone qui peuvent être cédés à des institutions, collectivités ou entreprises soucieuses de compenser leurs propres émissions de gaz à effet de serre.

S’inscrire dans le Green deal

La démarche aurait été citée en exemple par la Commission européenne lors d’une réunion du Copa Cogeca, selon la FNPL. Le congrès a d’ailleurs été l’occasion de rappeler que les producteurs de lait français veulent faire valoir leurs efforts au niveau européen dans le cadre du prochain Green deal.

Être mieux accepter par la société

La FNPL compte également communiquer sur ces atouts environnementaux pour améliorer l’acceptabilité du métier. « bien-être animal, préservation de l’environnement, entretien des territoires et biodiversité sont des externalités positives, crées par l’activité laitière, indique la Fédération dans un communiqué du 12 mars. Elles sont souhaitées par la société. La FNPL demande à ce qu’elles soient valorisées. »