Bilan des marchés céréaliers avec l’OniGC
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La reprise des cours de céréales est engagée
Blé tendre : la prochaine collecte prévue à la hausse
L’orge française peine à s’exporter
Hausse du stock de fin de campagne pour le blé dur
Les chiffres de ventes du maïs français s’améliorent
La reprise des cours de céréales est engagée
L’OniGC a dévoilé le 14 janvier son bilan mensuel sur les cours des céréales. Parmi les point clefs : le raffermissement des cours après une chute ininterrompue depuis le début de la campagne. Malgré cela, les stocks français restent importants, le blé et l’orge souffrant toujours de la concurrence des origines Mer noire sur certaines destinations. Par ailleurs, le rythme des exportations de blé est resté soutenu en décembre en dépit de la trêve des confiseurs.
Au total, les licences délivrées dans l’Union européenne depuis le début de la campagne atteignent 11,8 Mt contre seulement 3,3 Mt l’an dernier à la même époque et 6 Mt il y a deux ans. Concernant les importations, celles-ci restent pour l’heure limitées grâce au rétablissement des droits de douane. Les opérateurs se sont toutefois rués sur les contingents d’importation à droit réduit ou nul, réactivés en début d’année pour le blé et le maïs.
Blé tendre : la prochaine collecte prévue à la hausse
Pour 2008/09, la production française de blé tendre est estimée à près de 37,2 Mt.. Ce chiffre résulte de la forte augmentation des surfaces conjuguée au bon niveau de rendement national (73,5 q/ha). Ce chiffre de production est élevé sans pour autant être exceptionnel : en 2004, la moisson avait permis d’engranger 37,6 Mt. Celle de 2002 : 37,3 Mt en 2002. La collecte atteint quant à elle près de 33 Mt. Les disponibilités totales pour le marché frôlent les 35,8 Mt avec un stock de début de campagne de 2,7 Mt et des importations prévues à 2000 tonnes.
L’orge française peine à s’exporter
La concurrence est forte avec les pays de la mer noire pour l’export. Les disponibilités pour les marchés sont de 10,6 MT en tenant compte du stock du début de la campagne et des importations, estimées à 50 000 tonnes. Les utilisations intérieures sont maintenues à 2,5 Mt, dont 1,6 Mt pour les fabrications d’aliments du bétail, tandis que les ventes sur l’Union européenne restent estimées à 3,4 Mt. Les exportations sur pays tiers sont révisées à la baisse de 1,4 Mt de grains tandis que le stock final (2,1 Mt) pointe en hausse. Les orges fourragères ont retrouvé de la fermeté dans le sillage des autres céréales depuis janvier.
Hausse du stock de fin de campagne pour le blé dur
Le stock de blé dur de fin de campagne est en hausse, par rapport à l’an dernier. La récolte pointe en effet à 2,1 Mt, avec une collecte de 2 Mt. Quant aux disponibilités pour le marché : plus de 2,3 Mt, en tenant compte du stock de report et des importations estimées à 70 000 tonnes. Les cotations du blé dur sont cependant en baisse avec 205 €/t soit 275 $/t environ pour le blé sur Fob La Pallice en janvier, soit une baisse de 15 €/t environ sur un mois. Les surfaces en France devraient rester quasi stables par rapport à 2008, à plus de 430 000 ha.
Les chiffres de ventes du maïs français s’améliorent
La récolte française a été revue à la hausse par l’OniGC avec 15,7 Mt (+250 000 tonnes par rapport aux prévisions du mois dernier). De même, les ventes sur l’Union européenne sont révisées à la hausse à 5,3 Mt (+280 000 tonnes par rapport au mois dernier) en raison des meilleures perspectives de ventes sur le nord communautaire. L’origine française profite en effet des difficultés logistiques actuelles des pays de l’est de l’Union. Concernant les cotations du maïs au 12 janvier, le maïs fob Atlantique (Bordeaux) cotait 131 €/t, soit 176 $/t environ, soit environ moins cher que le Yellow corn américain (183 $/t) mais le maïs français n’est toujours pas compétitif à l’exportation face aux origines « Mer noire ».