Biosurveillance du territoire : le Limousin mutualise les compétences
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Le tour de France exclusif que nous vous proposons vous conduit cette semaine dans le Limousin. Dans cette région, les partenaires du réseau ont su mutualiser leurs compétences pour avancer rapidement.
Le Limousin fait donc partie des premières régions, avec le Centre, a avoir édité des bulletins de santé du végétal. Ils ont débuté dès l’automne 2008, sous la houlette de la chambre régionale d’agriculture. « Nous n’avons pas voulu entrer dans des querelles nationales, indique d’entrée Bernard Rebière, directeur de la chambre régionale d’agriculture du Limousin. Les enjeux, pour les structures partenaires, sont faibles. Il n’y a aucune concurrence entre elles. En revanche, la réussite de ce projet est capitale pour les agriculteurs. Tous l’ont vite compris. Du coup, nous nous sommes basés sur les compétences de chacun en nous appuyant sur ce qui existait déjà et qui fonctionnait très bien. Il existe donc un bulletin pour les grandes cultures, un pour la pomme et un bulletin technique pour la noix ». A.G.
« Pour cette culture, nous nous sommes appuyés sur les compétences et l’expérience des techniciens qui suivaient cette production, poursuit-il. Le bulletin est envoyé à près de 800 producteurs : dans le Limousin bien sûr mais également en Dordogne et dans le Lot. Pour la pomme, le bassin de production s’étend aussi au delà de la région. Du coup, ce document est également adressé aux producteurs de la Vienne et de la Dordogne. Pour la châtaigne, il en sera de même. L’idée est bien de lutter collectivement et efficacement contre les parasites des cultures. D’où le choix, pragmatique, de diffuser largement les informations collectées, au-delà des frontières régionales ».