Blé tendre : un potentiel prometteur
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Selon FranceAgriMer, l'état végétatif des blés tendres affichait le 12 juin une précocité d'environ 6 jours par rapport à la moyenne de ces trois dernières années. L'avance varie d'un jour (Aquitaine) à 9 jours (Lorraine). Globalement, le potentiel est bon, affirme l'organisme public. « Dans de nombreuses régions, on fera mieux que la moyenne des cinq dernières années », pronostique Rémi Haquin, président du Conseil spécialisé céréales. Mais de mauvaises surprises seront parfois à attendre. Les déficits hydriques, les températures échaudantes qui sévissent depuis le début du mois de juin ainsi que des problèmes de structure de sols consécutifs à la quasi absence de gel hivernal font craindre des chutes de rendements dans l'Est de la France. Ailleurs, ce sont les excès d'humidité (moitié Ouest), les récents orages de grêle (Eure-et-Loir et Seine-et-Marne en particulier) ou encore la pression des maladies qui risquent de pénaliser les cultures. Les attaques de rouille jaune ont pris cette année une ampleur exceptionnelle mais, heureusement, dans la majorité des cas, les applications de fongicides à base de triazoles ont permis de les contenir. « Il faut remonter à l'année 1975 avec la variété Joss pour constater une épidémie comparable », rappelle Rémi Haquin.