Booster la protéine végétale française
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Lors de ses vœux au monde agricole le 25 janvier en Auvergne, le président de la République a insisté sur la nécessité de créer, d'ici à cinq ans, une « vraie filière protéines » en France. Ce message rejoint celui affirmé la veille à Paris par la Fédération française des producteurs d'oléagineux et de protéagineux (Fop), lors de son assemblée générale. La priorité pour la filière : retrouver de la valeur ajoutée et sécuriser le revenu des agriculteurs. Pour son président Arnaud Rousseau, il faut porter « l'ambition d'un plan protéine qui dépasse le cadre de la Pac ». Au-delà d'un soutien des politiques publiques, c'est l'engagement de tous les acteurs de la filière qui est requis, des instituts de recherche jusqu'aux entreprises de transformation, et ce, sur l'ensemble des débouchés possibles : alimentation humaine, alimentation animale, énergie, chimie verte.
Une charte du soja français
Plusieurs projets sont en cours. Sébastien Windsor, président de l'institut Terres Inovia, a annoncé dans son discours de clôture le lancement « dans quelques jours » d'une charte du soja français. L'objectif : fédérer les acteurs de cette filière afin de promouvoir le soja français, ses spécificités, et, à terme, réduire la dépendance au soja d'Amérique. Le lancement de la plateforme FeedMarket.fr, destinée à la vente de tourteaux en ligne, est quant à lui acté depuis le 26 janvier (cf autre actu dans cette lettre).
Photo : Sébastien Windsor, président de l'institut Terres Inovia