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Céréales : exportations et importations européennes en hausse

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Le conseil spécialisé céréales de FranceAgriMer s’est réuni le 13 mars. L’occasion pour Michel Ferret, chef du service des marchés, de faire le point sur les exportations et importations de céréales. Les exportations sont en forte hausse : près de 20 Mt toutes céréales confondues après 8 mois de campagne, contre 9,4 Mt lors de la campagne précédente. Le volume global attribué en blé (13,7 Mt) est proche du record constaté en 2010-2011, à 14 Mt. « L’UE pourrait exporter davantage que les 14,9 Mt prévues par le bilan de la Commission de Bruxelles », a précisé Michel Ferret. Cependant, la part de la France aux exportations est en baisse du fait des tirages importants dans les pays baltes et en Pologne. Au 8 mars, la France avait exporté 7,5 Mt. Les importations de céréales sont elles aussi en hausse : 12,4 Mt au 5 mars. Un chiffre dû en partie au maïs. M.T.

Les importations de l’UE en blé tendre sont, elles, en recul ; 3 Mt cette année, contre 4,5 Mt la campagne dernière, ceci s’explique car les disponibilités de l’Ukraine en blé fourragers sont limitées cette année et la proportion de blés panifiables est plus importante. L’Ukraine a mieux valorisé sa production malgré des disponibilités réduites, ce qui s’est traduit par un recul des ventes de blés fourragers en UE.

Les engagements à l’importation de maïs, sont eux très élevés en UE puisqu’ils dépassent les 8 Mt, contre 3,5 Mt l’année dernière à la même époque. Les importations de maïs de l’UE devraient dépasser ce que prévoyait la commission dans son bilan de février, soit, 8,9 Mt.

850 000 t de blé tendre achetées par la Chine en février

Autre point évoqué lors du conseil de FranceAgriMer : la Chine, qui a acheté 850 000 t de blé au cours du mois de février 2013, une quantité remarquable sur une si courte période. Le blé en question provenait essentiellement de pays anglo-saxons : Australie, États-Unis et Canada. Compte tenu de la forte croissance de sa demande, la Chine devrait rapidement augmenter sa capacité de production.