10 infos à retenir de notre mag coop/négoces
Le | Cooperatives-negoces
L’édition 2023 de notre mag exclusif dédié au panorama de l’appro-collecte en France est riche d’informations. En voici dix, sélectionnées pour vous, à ne pas louper !
Les deux mois d’enquête, de reportages et d’interviews, pour concocter notre mag en ligne dédié aux 300ères entreprises de l’appro-collecte en France, ont été riches d’informations. Le décryptage des données collectées offre une vision détaillée des activités et de l’actualité des coopératives et négoces du territoire. Voici, en dix points, un résumé non exhaustif de ce document de 47 pages.
37,5 Mds€ de chiffre d’affaires
Les 300 premiers distributeurs de l’appro-collecte en France réalisent un chiffre d’affaires de 37,5 Mds€. 122 coopératives pèsent pour 72 % de ce chiffre : les 28 autres % étant réalisés par 178 négoces. 59 entreprises, dont 45 coopératives, affichent un chiffre d’affaires de plus de 150 M€ ; 61 structures se situent entre 50 et 150 M€, tandis que 180 pèsent moins de 50 M€.
3 coops en tête du classement
Agrial, Axéréal et Terrena compose le podium de notre classement 2023, réalisé en fonction du chiffre d’affaires (périmètre coopérative) réalisé sur l’exercice 2021/22. Dans le top 100, 65 coopératives et 35 négoces, totalisant respectivement 25,82 et 7,12 Mds€ de chiffre d’affaires.
Poids moyen d’un négoce : 57 M€
Le chiffre d’affaires moyen d’un négoce est de 57 M€, contre 48 M€ un an plus tôt. Cette moyenne est issue de la collecte des données de près de 178 négociants de notre top 300. Cette valeur illustre le bilan 2021/22, récolte 2021. Le poids moyen d’une coopérative avoisine, quant à lui, les 225 M€. Il était de 194,4 M€ il y a un an.
Les engrais représentent 36 % du CA appro
Dans notre décryptage des données collectées, les engrais représentent, en moyenne, 36 % du chiffre d’affaires appro, contre 29 % l’an passé. Les phytos s’octroient 21 % de ce chiffre, les semences 9 % et l’alimentation animale 18 %. Le chiffre d’affaires appro pèse quant à lui 35 % du chiffre d’affaires total (31 % chez les coops et 47 % chez les négoces).
Les 10ers collecteurs pèsent 25,42 Mt
Le top 10 des plus gros collecteurs français pèsent 23,05 Mt : tous dépassent le million de tonnes. Les trois premiers, Soufflet Agriculture, Axéréal et Vivescia annoncent des volumes de, respectivement, 5 Mt, 4,08 Mt et 3,6 Mt. Dans le top 100 apparaissent 62 coopératives et 38 négoces, pour une collecte, en 2021, de 55,93 Mt (contre 51,87 Mt en 2020) dont 74 % réalisés par des coopératives.
La région Grand Est, leader national
Avec un chiffre d’affaires de 6,27 Mds€, réalisé par 13 coopératives et 23 négoces, la région Grand Est reste, cette année encore, le leader national. Sur le podium également, la Nouvelle-Aquitaine (5,29 Mds€, 28 coopératives et 75 négoces) et la Normandie (4,99 Mds€, 6 coopératives et 30 négoces).
Une dynamique chez les coop et les négoces
Malgré une actualité chahutée ces derniers, certains hommes et femmes n’ont pas hésité à faire évoluer leur fonction. Du côté des coopératives, ils sont une vingtaine à avoir pris le poste de directeur général : cinq d’entre eux nous confient leurs impressions sur cet exercice « sportif ». Côté négoces, certains ancien TC n’ont pas hésité à créer leur propre entreprise : ils témoignent.
Limagrain dévoile sa stratégie terrain, en phase avec le choix du conseil
Alexandre Raguet, directeur général adjoint du groupe Limagrain, revient sur le choix du conseil : vente de l’activité au négoce Proxiel Agriculture, réorganisation des sites, mise en place du conseil stratégique avec la chambre d’agriculture, déploiement de l’offre de services… Il évoque aussi les projets du groupe et l’enjeu stratégique de l’eau au sein du territoire.
Le dossier carbone mobilise
En quelques années, le sujet carbone a pleinement été intégré aux stratégies des distributeurs agricoles. Si les enjeux liés sont bien appréhendés, la prudence est encore de mise, en raison notamment d’un grand besoin de formation. Certaines structures pionnières donnent néanmoins le cap.
L’activité jardinerie résiste à l’après-Covid
Boostée par les confinements successifs, l’activité distribution et jardinerie a pris, ces deux dernières années, des parts importantes dans les chiffres d’affaires des coopératives. Si un ralentissement est constaté, notamment en raison de l’inflation, le grand public reste un atout stratégique et un marché à conquérir.