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10 infos à retenir de notre mag coop/négoces

Le | Cooperatives-negoces

L’édition 2021 de notre mag exclusif dédié au panorama de l’appro-collecte en France, est riche d’informations. En voici dix, sélectionnées pour vous, à ne pas louper !

10 infos à retenir de notre mag coop/négoces
10 infos à retenir de notre mag coop/négoces

Les deux mois d’enquête, de reportages et d’interviews, pour concocter notre mag en ligne dédié aux 300ères entreprises de l’appro-collecte en France, ont été riches d’informations. Le décryptage des données collectées offre une vision détaillée des activités et de l’actualité des coopératives et négoces du territoire. Voici, en dix points, un résumé non exhaustif de ce document de 45 pages.

  • 31,87 Mds€ de chiffre d’affaires

Les 300 premiers distributeurs de l’appro-collecte en France réalisent un chiffre d’affaires de 31,87 Mds€. 119 coopératives pèsent pour 71 % de ce chiffre : les 29 autres % étant réalisés par 181 négoces. 51 entreprises, dont 39 coopératives, affichent un chiffre d’affaires de plus de 150 M€ ; 56 structures se situent entre 50 et 150 M€, tandis que 193 pèsent moins de 50 M€.

  • Agrial et Soufflet, leaders

Agrial et Soufflet restent en tête de notre classement des 300 premières entreprises françaises de l’appro/collecte avec respectivement 2,37 et 1,85 Mds€ de chiffre d’affaires. Suivent Terrena, Eureden et Axéréal, dépassant 1,5 Mds€ de chiffre d’affaires. Dans le top 100, 65 coopératives et 35 négoces, totalisant respectivement 21,31 et 6,24 Mds€ de chiffre d’affaires.

  • Poids moyen d’un négoce : 50,25 M€

Le chiffre d’affaires moyen d’un négoce est de 50,25 M€ : moyenne collectée auprès des 181 négociants de notre top 300. Cette valeur illustre le bilan 2019/20, récolte 2019. Celui d’une coopérative est, en moyenne, de 191,4 M€.

  • Les engrais représentent 27 % du CA appro

Dans notre décryptage des données collectées, les engrais représentent, en moyenne, 27 % du chiffre d’affaires appro. Les phytosanitaires s’octroient 22 % de ce chiffre, les semences 12,6 % et l’alimentation animale 24,4 %. Le chiffre d’affaires appro pèse quant à lui 35 % du chiffre d’affaires total (30 % chez les coops et 45 % chez les négoces).

  • Les 10ers collecteurs pèsent 25,42 Mt

Le top 10 des plus gros collecteurs français pèsent 25,42 Mt. Les trois premiers, Soufflet, Axéréal et Vivescia, annoncent des volumes de, respectivement, 5,92 Mt, 4,5 Mt et 3,25 Mt. Dans le top 100, 62 coopératives et 38 négoces pour une collecte, en 2019, de 53,57 Mt dont 68 % réalisés par des coopératives.

  • La région Grand Est, leader national

Avec un chiffre d’affaires de 5,46 Mds€, réalisé par 12 coopératives et 13 négoces, la région Grand Est reste, cette année encore, le leader national. Sur le podium également, la Normandie (4,3 Mds€, 6 coops et 11 négoces) et la Nouvelle-Aquitaine (3,7 Mds€, 25 coops et 39 négoces).

  • Directeur général, un poste très chahuté

Bon nombre de coopératives ont, ces douze derniers mois, changé de directeur général. Des départs en retraite souvent, mais aussi des changements plus imprévisibles comme chez Limagrain ou Maïsadour. Des évolutions qui traduisent parfois une nécessaire remise en cause du modèle coopératif. Un schéma où le binôme président/directeur général reste au cœur du fonctionnement de l’entreprise.

  • InVivo/Soufflet, un géant en construction

Le projet de Soufflet de rejoindre le groupe InVivo s’annonce déjà comme l’un des faits marquants de l’année 2021. Avec un chiffre d’affaires de 10 Mds€, 90 sites industriels, 12 500 salariés, une présence dans plus de 30 pays, InViVo/Soufflet deviendrait la 4e plus importante coopérative européenne. Une stratégie qui, sur le terrain, pose parfois questions.

  • Le carbone, un débouché prometteur

En 2020, les distributeurs ont accéléré le pas sur les dossiers pour lutter contre l’évolution du climat, à commencer par celui du carbone. En valorisant leurs pratiques, les agriculteurs peuvent se constituer un revenu complémentaire : les primes atteignent parfois déjà les 35 € la tonne. Rester à roder les préconisations pour identifier les meilleurs leviers.

  • La séparation conseil/vente, encore d’actualité

Actée depuis le 1er janvier 2021, la séparation du conseil et de la vente des produits phytosanitaires arrive, dans notre enquête, en tête des facteurs d’évolution de l’activité appro pour les trois campagnes à venir. Ce thème est cité dans 75 % des réponses, devant le déploiement de pratiques plus vertueuses (47 %) et la mise en place d’une réglementation plus stricte (40 %).