Référence agro

55 % des agriculteurs équipés d’un logiciel de gestion parcellaire

Le | Cooperatives-negoces

À l’occasion de ses 20 ans, Smag a mené l’enquête pour quantifier l’adhésion des agriculteurs aux logiciels de pilotage de leurs parcelles. Plus d’un sur deux en utilise un. Pour quelles fonctions ? Avant tout afin de se mettre en conformité avec la réglementation et conserver l’historique des pratiques.

55 % des agriculteurs équipés d’un logiciel de gestion parcellaire
55 % des agriculteurs équipés d’un logiciel de gestion parcellaire

Plus d’un agriculteur interrogé sur deux (55 %) utilise un logiciel de gestion parcellaire. Tel est le principal enseignement de l’enquête menée par Smag, la filiale de Bioline by InVivo, pionnière du web agricole. « Cette proportion est encore plus forte dans les exploitations de grandes cultures (62 %) et chez les moins de 40 ans (61 %) », précise un communiqué daté du 25 novembre. Tout en ajoutant que « les utilisateurs des logiciels de gestion parcellaire sont relativement assidus, seuls 20 % environ l’utilisent rarement ou utilisent peu de fonctionnalités, alors qu’un quart des interrogés déclare une utilisation régulière. »

Les logiciels, de véritables couteaux suisses

Au global, les logiciels font figure de véritables « couteaux suisses digitaux » couvrant un très large spectre d’utilisation. Parmi les principaux usages cités : assurer et prouver la conformité avec la règlementation (91 % des cas) et conserver l’historique des parcelles (87 %). Pour 64 % des interrogés, ces outils font gagner du temps sur les tâches administratives. Autre point : plus des deux tiers des agriculteurs équipés de logiciels envisagent de renforcer la relation avec leurs techniciens et conseillers. « L’utilisation d’un logiciel n’est donc pas en contradiction avec la relation entre agriculteurs et techniciens ou conseillers », insiste Smag.

Partager ses données, dans l’air du temps

Neuf agriculteurs sur dix se déclarent prêts à partager leurs données, et ce dans de nombreux cas de figure : pour un accompagnement technique, un conseil, la valorisation des produits, une proposition de produits ou services, l’information du consommateur. « Ce chiffre sans appel va à l’encontre de certaines idées reçues, constate Smag. Il montre la réelle volonté de transparence et de collaboration des agriculteurs. »