À la Cavac, solidarité et polyvalence, grandes gagnantes du confinement

« Tous mobilisés, merci à vous ! ». Depuis le début du confinement, chaque salarié du groupe Cavac reçoit, une fois par semaine, cette nouvelle lettre d’informations. « L’occasion pour tous de publier une photo, une vidéo, d’expliquer comment chacun s’adapte à ce nouveau contexte et de montrer les nombreux exemples de solidarité entre métiers », explique Céline Bernardin, en charge de la communication.

Techniciens ou cadres, tous concernés

La semaine passée, 25 techniciens de culture et salariés des magasins AgriVillage se sont portés volontaires pour épurer les parcelles de production de semences de colza, faute de main d’œuvre extérieure. Même solidarité à la station de tri de plants de pommes de terre : « la plupart des habitués à ce poste, essentiellement des femmes, étant retenues chez elles pour garder leurs enfants ». Même les dirigeants et les cadres mettent la main à la pâte ! « À l’usine de Bioporc, les cadres n’hésitent pas à aider les employés sur les lignes de production pour assurer la cadence », poursuit-elle.

La polyvalence tourne à plein régime ! Tout comme l’atelier de conditionnement de légumes secs de Mouilleron-Le-Captif. Là, c’est l’équipe d’Agri-Éthique qui s’est mobilisée pour compléter les effectifs et faire face au surplus ponctuel des commandes. Organisation optimisée également à l’usine de nutrition animale de Fougeré. « Pour anticiper d’éventuelles absences à des postes stratégiques du site, quatre techniciens d’élevage ont été formés pour assurer la relève, au cas où », précise Céline Bernardin. « Pour l’heure, pas de rupture d’approvisionnement pour l’usine mais ce pourrait être prochainement le cas pour certains ingrédients fabriqués dans des pays éloignés de la France », confie Jacques Bourgeais, le directeur général de Cavac.

Jardineries en berne, vente en ligne à la hausse

Ce dernier se félicite de la belle solidarité déployée au sein du groupe depuis le confinement. « Les salariés un peu moins occupés prêtent mains fortes à leurs collègues. Toutes les solutions sont étudiées pour éviter de solliciter le chômage technique, explique-t-il. Le seul point noir reste notre activité jardinerie, en fort recul. Les Gamm Vert qui possèdent une activité alimentaire humaine et animale restent ouverts mais uniquement le matin. La vente de produits de jardin reste, elle, interdite ».

En revanche, la vente en ligne des produits locaux bat des records. Le site Terres de Viande qui, en février dernier, est devenu Coopcorico.fr en proposant une gamme plus large de spécialités, séduit de nombreux consommateurs. Ce surcroît d’activité a, là aussi, nécessité de réorienter certains salariés sur la préparation des colis. Bien entendu, comme sur tous les sites du groupe, mesures d’hygiène et barrières sanitaires ont été renforcées. La livraison à domicile est désormais réalisée sans contact.