Agora, prête à changer de modèle économique
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La ligne directrice d’Agora est tracée : accompagner ses adhérents dans la recherche de performance technico-économique via de nouveaux modes de production et nouvelles voies de valorisation. Première étape : la mise en place de nouvelles formules d’accompagnement (1). Depuis le 1er juillet, Agora a déjà dissocié le conseil du produit : sa volonté étant, à terme, de conserver le conseil et non la vente des produits phytos. « Cela passe un catalogue d’offres et de services plus large et la digitalisation de sa relation commerciale depuis cet automne par le biais de la plateforme e-commerce Aladin.Farm en lien avec InVivo », précise Thierry Dupont, le président de la coopérative.
Spécialiser les TC
L’enjeu est aussi de développer différents modèles de production. Pour ce faire, la coopérative a décidé de spécialiser ses technico-commerciaux : dans le bio, la méthanisation, l’agriculteur de conservation… Objectif : aider les agriculteurs à progresser vers de nouvelles techniques culturales. L’animation de deux GIEE et le développement d’Easi’Nov devraient y contribuer.
De l’orge pour Boortmalt
Pour les semis 2020, Agora propose à ses adhérents un nouveau débouché : de l’orge de brasserie protéinée, pour produire la bière Budweiser.
Les chiffres de l’exercice 2018/19
- Chiffre d’affaires de 267 M€ (+ 9 %)
- Résultat net de 3 M€
- 800 000 t collectées
- 52 sites de collecte
(1) Trois formules sont proposées : Coccinelle, pour un conseil individuel ; Abeille pour un conseil collectif, complété par un conseil individuel à un tarif préférentiel ; et Papillon qui couvre une offre à la carte.