Agriconomie concocte, pour les distributeurs, des sites de e-commerce sous marque blanche
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La plateforme de e-commerce Agriconomie souffle sa sixième bougie et continue sur sa lancée. « Nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 40 M€. La tendance de croissance est de 75 à 80 % par an, avec une progression de 150 % pour certains intrants comme les phytos, les semences et les engrais », affirme Clément Le Fournis, directeur général d’Agriconomie, à l’occasion du Salon de l’Agriculture.
Des sites, opérationnels en trois mois
Si le négoce en ligne a toujours opté pour la vente directe auprès des agriculteurs, il diversifie son offre de services en proposant aussi un accompagnement des coopératives et négoces. Un marché qui fleurit ces derniers mois, entre le lancement d'Aladin par InVivo ou de Sensaas chez meshectares.com.
« Nous proposons aux distributeurs un site en marque blanche, à ses couleurs, opérationnel en trois mois. La plateforme fournie est taillée pour supporter des flux de marchandises de 15 M€ sans problème », rassure le dirigeant. L’entreprise mène depuis huit mois un test auprès d’un distributeur « du top 20 » et quatre distributeurs sont « en cours de signature ». Agriconomie prélève 1 % sur les transactions opérées sur le site en marque blanche.
Services aux TC et à la logistique
Au même titre que la plateforme Aladin, Agriconomie ne s’oppose pas au technico-commercial, mais souhaite proposer un « accompagnement », en l’aidant à mieux cerner les habitudes de son portefeuille clients. « Les TC ont de moins en moins de temps. Nous pouvons leur indiquer à quel moment leurs clients se connectent à la plateforme pour qu’ils puissent ensuite les contacter par téléphone. Nous pouvons aussi identifier les clients les plus susceptibles d’acheter. Nous estimons que cet accompagnement du TC peut générer un gain de chiffre d’affaires de 5 %. Toutefois, nous n’avons pas accès aux données des agriculteurs », souligne Clément Le Fournis. Agriconomie vient aussi en appui aux distributeurs dans la digitalisation de leur logistique. « De nombreuses coopératives cherchent à fermer des sites, nous leur offrons une alternative en les accompagnant dans la mise en place de la livraison à domicile par exemple. »