Agridis (41) conforte son engagement dans la vigne
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En marge du Sitevi, Agridis organisait une rencontre avec les fournisseurs de phytos au château de Flaugergues (Montpellier) pour y exposer ses projets de développement dans le secteur vigne et sa démarche environnementale. Une rencontre jugée « cruciale » par Jean-Guy Lelu, directeur général d’Agridis, dans un contexte de crise aigue du secteur viticole en Languedoc-Roussillon. D.C.
Photo : Jean-Guy Lelu, directeur général d’Agridis.
Après avoir rappelé le caractère « stratégique » des cultures spécialisées pour Agridis (avec un chiffre d’affaires de près de 40 millions d’euros), Jean-Guy Lelu a évoqué les grands axes de développement du secteur vigne. Tout d’abord le recrutement de nouveaux adhérents, comme Vernazobres (30) en 2009 ou la Coopérative de Gaillac (81) en 2010. D’autres projets sont également à l’étude, ou en cours de négociation (« de grandes surprises sont à prévoir »), pour conforter la présence d’Agridis sur l’ensemble des territoires viticoles, à l’exception de la Bourgogne et de la Champagne, « où le droit d’entrée est encore trop élevé ».
Ensuite, le réseau mise sur la reprise d’entreprises existantes, comme Cognac Appro Services (16) en 2009, ou la création de nouvelles comme Ceven Agri (07) en 2008. Enfin, le groupe a consolidé son positionnement sur le marché européen, avec la création récente d’Euro-A-Pro en partenariat avec les Allemands de HaGe, pour accéder à un potentiel nouveau de 20 000 hectares de vignes et afficher au total près de 370 000 ha de cultures spécialisées. « Un capital qui nous permet d’entrer dans une relation commerciale vraiment intéressante avec nos fournisseurs », explique Jean-Guy Lelu.
Mais en vigne, améliorer l’accès au marché passe aussi par un engagement résolu dans la certification environnementale pour répondre aux attentes des nouveaux consommateurs. Objectif affiché : amener l’ensemble des entreprises membres du réseau à la certification « prescription distribution » d’ici à 2012 et organiser le dossier « performance énergétique » du réseau et de ses clients dès 2010. Ceci afin « de préserver au mieux la valeur ajoutée des produits et reconquérir une image dégradée de la filière. »